À surveiller: Stella-Jones, Premium Brands et Constellation Software

Publié le 16/01/2017 à 11:21

À surveiller: Stella-Jones, Premium Brands et Constellation Software

Publié le 16/01/2017 à 11:21

Par Dominique Beauchamp

Brian McManus, PDG de Stella-Jones

Que faire avec les titres de Stella-Jones, Premium Bands et Constellation Software. Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.

Stella-Jones (SJ, 39,20$): la chute du titre fournit une occasion d’achat, selon Desjardins

Quand on a bâti sa réputation sur la constance et des perspectives visibles, un mauvais trimestre et des prévisions nettement sous les attentes font très mal.

L’action du fabricant de traverses de chemin de fer, de poteaux et de bois résidentiel traité a chuté de 11%, à l’ouverture le 16 janvier, le lendemain d’un sérieux avertissement de revenus et de bénéfices moindres que prévus.

L’entreprise dirigée par le discipliné Brian McManus a servi une bien mauvaise surprise aux investisseurs. Après la fermeture des marchés le 13 janvier, elle a prévenu que son bénéfice d’exploitation de 28M$ serait de moitié inférieur au consensus, au quatrième trimestre.

Non seulement les transporteurs ferroviaires ont dû composer avec un recul du volume des marchandises transportées en 2016, mais les stocks de traverses de l’industrie sont trop élevés.

De plus, Stella-Jones prévoit donc des revenus stables et un bénéfice de 2,20 à 2,30$ par action, au lieu du bénéfice de 2,58$ prévu, en 2017.

Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux, s’attend désormais à un recul de 7% des revenus de la division des traverses en 2016 et d’encore 14,8% en 2017. Il abaisse aussi son multiple de 19 à 18 fois le nouveau bénéfice de 2,21$ et réduit son cours cible de 51$ à 45$.

L’analyste s’attend à ce que son titre évolue en fonction de la performance des chemins de fer dont les dépenses en capital baisseront à un rythme de 6% entre 2015 et 2019.

«Dans le passé, l’impact négatif sur les revenus de Stella-Jones d’un déséquilibre entre la demande et la production de traverses n’a jamais duré plus d’un an», évoque-t-il.

M. Poirier recommande tout de même de profiter du recul du titre pour en acheter en vue d’un rebond de 3,2% des revenus internes de la division de traverses en 2018.

Des investisseurs ont suivi son conseil comme en témoigne la récupération de 3% du titre en matinée, le 16 janvier.

«Nous restons positif en raison des flux de trésorerie solides que dégage la société qui lui permettent de réaliser d’autres acquisitions, d’augmenter son dividende et de racheter des actions en attendant que la croissance interne des traverses se rétablisse en 2018», dit-il.

Son cours cible de 45$ laisse entrevoir un rebond potentiel de 36%, d’ici 12 mois.

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