Banque Scotia (BNS, 80,75$): bien positionnée à l’international, mais l’Aléna reste un nuage à court terme
La plus internationale des banques canadiennes est assez confiante dans ses perspectives à moyen terme pour relever le bas de sa fourchette de croissance des bénéfices de 5 à 7%, lors de la journée des investisseurs.
Le potentiel à l’international, ainsi que ses multiples efforts internes pour réduire ses coûts, lui donnent une bonne visibilité, fait valoir Doug Young, de Desjardins Marché des capitaux.
La banque croit pouvoir réduire ses frais autres que ceux d’intérêts de 200 millions de dollars de plus que ce qu’elle avait prévu pour 2018 et 2019.
Cela lui donne un bon coussin pour réduire son ratio de dépenses à 52% en 2019 et à 50% en 2021, dans l’éventualité où ses revenus augmenteraient moins vite que prévu, explique M. Young.
L’achat de la banque BBVA Chili est aussi prometteur puisque Scotia prévoit réduire ses dépenses d’exploitation de 53 à 45% en proportion des revenus, d’ici trois ans.
D’ici 5 ans, le marché chilien devrait lui procurer des bénéfices d’un milliard de dollars, trois fois plus qu’en 2017.
La croissance internationale et la réduction des coûts sont deux bons moteurs pour la banque, mais à court terme la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain, sur lequel la banque a bâti toute sa structure d'affaires , portent ombrage à ces perspectives.
L’analyste réitère sa recommandation d’achat et son cours cible de 89$.
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