À surveiller: BRP, Saputo et Uni-Sélect

Publié le 02/06/2017 à 08:18, mis à jour le 03/06/2017 à 11:03

À surveiller: BRP, Saputo et Uni-Sélect

Publié le 02/06/2017 à 08:18, mis à jour le 03/06/2017 à 11:03

Par Dominique Beauchamp
Uni-Sélect (UNS, 30,04 $): le grossiste de pièces d’autos s’offre un 3e axe de croissance, mais s’endette

Si l’achat majeur de la Britannique The Parts Alliance plaît, en donnant un troisième axe de croissance à Uni-Sélect, l’absence de synergies et la hausse de la dette déplaisent à Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux.

Le grossiste de pièces de rechange et de peinture automobiles semble avoir sauté sur l’occasion d’entrer dans le marché britannique grâce aux liens qu’avait déjà établi le nouveau PDG d’Uni-Sélect avec Parts Alliance, lui permettant ainsi de se faufiler avant une mise aux enchères du deuxième distributeur britannique.

Parts Alliance est numéro deux avec une part de 7% du marché loin derrière le numéro un Euro Parts. Avec 38% du marché, Euro Parts se bute déjà aux autorités de la concurrence, ce qui pourrait laisser le champ plus libre à Parts Alliance pour continuer à avaler des grossistes comme elle le fait depuis 2014.

L’achat de 265M$US se fait à prix juste, mais il fera grimper la dette d’Uni-Select à 3,3 fois son bénéfice d’exploitation, un ratio élevé qui réduit sa flexibilité pour financer ses autres ambitions de croissance interne et d’acquisitions en Amérique du Nord, craint M. Poirier.

La dette accrue et l’absence de synergies l’incitent donc à réduire son multiple d’évaluation et son cours cible de 37$ à 36$.

Parts Alliance ajoute seulement 0,01$US au bénéfice de 2017 et 0,03$US par action l’année suivante, estime-t-il. Il continue de recommander de conserver le titre.

«Nous restons sur les lignes de côté jusqu’à ce que l’endettement diminue et que l’intégration de Parts Alliance progresse», dit-il.

M. Poirier relèverait toutefois son cours cible à nouveau si Uni-Sélect émettait des actions pour renforcer son bilan, même si de nouvelles actions dilueraient les actionnaires existants.

Une émission d’actions de 100M$ ramènerait le ratio d’endettement à 2,5 fois. Cette nouvelle flexibilité pour conclure d’autres acquisitions justifierait alors une réévaluation du titre à la hausse même si le plus grand nombre d’actions amputerait 1$ de la valeur du titre, donne-t-il en exemple.

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