Le régulateur bancaire surveille les hypothèques à trente ans

Publié le 25/11/2013 à 06:29

Le régulateur bancaire surveille les hypothèques à trente ans

Publié le 25/11/2013 à 06:29

Par Thomas Cottendin

Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) continue de surveiller l’évolution des hypothèques à trente ans, a déclaré Julie Disckson, la responsable de l’organisme de réglementation bancaire, lors d’une conférence à Toronto lundi.

Ces dernières années, il y a eu un changement de tendance dans le marché des prêteurs, constate Julie Dickson. Les prêteurs offrent de plus en plus d’hypothèques à trente, «et c’est quelque chose que le régulateur étudie».

Bien que le ministre des Finances, Jim Flaherty, a modifié les règles d’assurance en matière d’hypothèques en juillet 2012 afin d’abaisser la période d’amortissement maximale d’une hypothèque à 25 ans, les hypothèques non assurées de 30 ans sont toujours proposées aux clients qui disposent de 20% d’acomptes.

Environ la moitié des hypothèques non assurées sont actuellement des hypothèques amortissables sur trente ans, a dit Julie Dickson.

«C’est un marché qui attire particulièrement notre attention», a-t-elle déclaré au cours de sa conférence devant des courtiers hypothécaires, faisant référence au marché immobilier en général. «Nous continuons à surveiller l’atterrissage de l’immobilier».

 La responsable du BSIF a rappelé que l’institution ne trancherait pour savoir si une bulle immobilière s’est ou non formée au Canada, car cela encouragerait les banques a prêter plus ou inversement à précipiter le recul de l’immobilier.

 «Certains diront que tout va bien dans l’immobilier canadien avec des emprunteurs qui ont de bons scores de crédit et un faible taux de défaut», a dit Julie Dickson.

 «Toutefois, les scores de crédit et le taux de défaut sont des indicateurs retardataires qui peuvent vite se détériorer si les conditions économiques s’assombrissent. Par conséquent, le BSFI encourage les institutions financières a porter une attention particulière à la qualité des emprunteurs, autant dans l’environnement actuel que dans l’environnement futur».

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