L'exemple Jean-Pierre Desrosiers

Publié le 31/05/2013 à 10:57

L'exemple Jean-Pierre Desrosiers

Publié le 31/05/2013 à 10:57

BLOGUE. Les gens d’affaires engagés dans le milieu culturel et les artistes connaissent bien ce grand amoureux des arts qu’est Jean-Pierre Desrosiers. Associé chez Fasken Martineau, comptable, il a longtemps dirigé le bureau montréalais de KPMG et s’implique depuis des décennies dans notre collectivité. Bénévole, mécène, leader de campagnes de financement, administrateur d’organismes à but non lucratif, son engagement embrasse aussi bien le milieu des arts que celui de la santé et de l’éducation.

Il reçoit aujourd’hui à juste titre le très prestigieux prix du gouverneur général pour le bénévolat dans les arts du spectacle. Dans les années passées, des philanthropes culturels exceptionnels ont également remporté ce prix : Sandra Kolber, Fernand Lindsay, Constance Pathy, Georges et Sherif Laoun par exemple. Jean-Pierre Desrosiers a également remporté en 2011 le Prix Arts-Affaires de Montréal dans la catégorie « personnalité » pour son soutien au milieu culturel montréalais.

En entrevue hier à RDI Économie, expliquant sa première implication dans le milieu artistique auprès de La La La Human Steps, il disait que des collègues de l’époque l’avaient amené vers cet univers. Ce qui compte en premier lieu, c’est la relation humaine, les gens d’affaire qui sont autour de la table, les artistes, c’est pour cela qu’il va dire oui et siéger à un conseil d’administration ou participer à une campagne de financement.

J’ai le plaisir d’avoir contribué avec Jean-Pierre Desrosiers au comité de financement de l’Ensemble Arion et de m’être joint, à son invitation, à celui de la Compagnie Marie Chouinard. Je peux témoigner de sa grande générosité et de la façon créative avec laquelle il cherche de nouvelles pistes pour garantir le succès de ces activités de financement. Dans cette même entrevue à RDI, il explique d’ailleurs qu’il invite dans ces campagnes de financement des gens de milieux variés, des jeunes professionnels, afin de garantir la diversité des réseaux sollicités.

L’exemple de Jean-Pierre Desrosiers montre bien qu’il n’est pas nécessaire d’être très riche pour aider la culture. Chacun peut le faire à la hauteur de ses moyens et en donnant de son temps ou de son expertise. Il estime aussi que le secteur privé devrait être plus présent dans les arts, surtout à mesure que les gouvernements se désengagent. « Les gouvernements prennent une place nécessaire » aux yeux de Jean-Pierre Desrosiers. En terme de collaboration public-privé, il espère qu’à l’issue du rapport du comité de Pierre Bourgie sur la philanthropie culturelle, le gouvernement soutiendra des initiatives telles que le Forum arts-affaires, dont Jean-Pierre Desrosiers est d’ailleurs coprésident.

Bravo à Jean-Pierre Desrosiers pour ce prix du gouverneur général !

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Sébastien Barangé (Twitter @SBarange)

Sébastien Barangé est directeur des communications et affaires publiques du Groupe CGI. Il est président du comité exécutif d’artsScène Montréal (Business For The Arts) et membre du conseil d’administration de Ensemble (connu jusqu’à récemment sous le nom de Fondation Tolérance).

 

 

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