BLOGUE. Il y a de bonnes chances que le gouvernement Marois dévoile enfin sa politique en regard des redevances minières (et plus largement, sa stratégie touchant le développement du Nord québécois) dès le début de la semaine.
On doit annoncer lundi le 29, à Chibougamau, la création du Secrétariat pour le développement nordique, ou quelque chose d’apparenté, lui aussi attendu depuis un bon moment, et l’occasion serait belle pour aller plus loin.
Il serait temps. Dans les milieux concernés, on vit le supplice de la goutte d’eau depuis six mois. Pas juste dans l’industrie minière, mais surtout dans les communautés concernées, de Nord-Ouest québécois jusqu’à la Côte-Nord, en passant par le Moyen Nord et le Grand Nord québécois. L’incertitude, et les rumeurs, sont devenues terriblement nuisibles. Plein de projets attendent sur les lignes de côté, surtout que le déclin du cours des métaux n’aide pas.
On comprend aussi que des tensions ont surgi à ce sujet au Conseil des ministres.
Le clan des pragmatiques, dont fait probablement le ministre des Finances, Nicolas Marceau a progressivement fait valoir son point comme quoi il faut que le gouvernement modère ses ardeurs en ce qui concerne les prélèvements attendus. Prélever beaucoup sur pas grand chose risque d’être tout, sauf payant.