Vézina : Et le prix de la remarque futile de la semaine va à...

Publié le 22/03/2011 à 09:51, mis à jour le 22/03/2011 à 14:59

Vézina : Et le prix de la remarque futile de la semaine va à...

Publié le 22/03/2011 à 09:51, mis à jour le 22/03/2011 à 14:59

Blogue.

… Marie Malavoy, députée du PQ et critique de l’opposition officielle en matière d’éducation.

L’Université Concordia est plongée dans la controverse du fait de ses largesses envers ses recteurs ou ex-recteurs. Ultimement, qu’est-ce qui explique ces pratiques douteuses ? Pour Madame Malavoix, la réponses est simple : le conseil d’administration de l’Université est dirigé par un homme d’affaires. Encore pire, c’est un vice-président de Power Corp, Peter Kruyt. C’tivident !

On en est encore là. Pour une certaine classe politique, le milieu des affaires demeure suspect. Quand ça va mal, c’est de sa faute. Inutile de chercher plus loin. Donc, si Concordia est gérée tout croche, c’est du fait de la mainmise du  milieu des affaires, un milieu aux principes déconnectés et élastiques.

Rappelons donc quelques faits élémentaires pour recentrer le débat.

Les universités québécoises ont besoin d’argent et on leur demande d’en chercher davantage dans le secteur privé. Les gens d’affaires contribuent largement, on l’a vu dans les récentes campagnes de souscription. Qu’ils soient présents sur les conseils d’a rien d’étonnant ni de déplacé.

Par ailleurs, ces conseils ne sont pas dirigés par une dictature. Celui de Concordia comporte 40 membres votants. Je ne sais pas comment on peut fonctionner avec une telle foule mais c’est la structure que l’institution a choisie. Dans la foulée des événements récents, on peut certainement remettre en doute son efficacité, mais attribuer les dérives à une seule personne est exagéré.

Je rappellerai aussi le malheureux épisode de l’explosion des coûts à l’îlot Voyageur, de l’UQAM. Il vaut la peine de préciser que le conseil de l’université était à ce moment-là présidé par une personne qui, théoriquement, devrait trouver grâce aux yeux de Madame Malavoix : un cadre supérieur du milieu de l’éducation, Alain Lallier, autrefois directeur-général du Cégep du Vieux Montréal. Il n’était pas plus mal intentionné que n’importe qui d’autre, ni plus ni moins qu’une personne du monde des affaires, sauf que cet épouvantable dérapage nous a quand même valu une facture de quelques centaines de millions de dollars. Mais ces méchants businessmen sont encore moins fiables…

Si c’est que l’opposition officielle a de mieux à présenter comme commentaire, on n’est pas sorti du bois.
En passant on n’aurait probablement pas entendu parler de cette affaire n’eut été du journal de Montréal, où l’on pète les plombs dès qu’il est question de Power. Le sous-titre du texte se lisait ainsi : « L’institution est gouvernée par un v-p de Power Corporation, souligne le PQ. »

L’incarnation du mal… heureusement que des gens vertueux nous en informent de leurs noirs desseins, sinon, Dieu sait ce qui pourrait nous arriver !

 

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