Vézina : Capitulation au Journal de Montréal, la CSN en cause

Publié le 28/02/2011 à 11:52, mis à jour le 28/02/2011 à 13:20

Vézina : Capitulation au Journal de Montréal, la CSN en cause

Publié le 28/02/2011 à 11:52, mis à jour le 28/02/2011 à 13:20

Blogue.

« C’est la faute du public. »

PKP a gagné, lee syndicat a perdu et il faut désigner un coupable ?

André Fortin, conseiller à la Fédération nationale des communications de la CSN, l'a trouvé : c'est vous.

C'est en gros ce qu'il a déclaré après le vote des lock-outés du Journal de Montréal. Le manque de solidarité de la population, qui a continué de lire en masse le Journal, aurait nui aux syndiqués qui ont fini par capituler. Capituler, parce que rarement, sinon jamais dans l’histoire du syndicalisme québécois, des travailleurs ont-ils accepté des conditions aussi dures pour mettre fin à un conflit. Mais ils n’avaient plus le choix. Après 25 mois sur le trottoir, ils ont dû se rendre l’évidence : leur rapport de forces était nul.

PLUS : Les lock-outés du Journal de Montréal acceptent l'offre du médiateur

Le pire, c’est que c’était clair dès le départ. Tout le monde, ou à peu près, l’avait compris : Quebecor avait déployé des armes de destruction massive alors que les employés, en face, ne disposaient que de tire-pois.

Tout le monde… sauf la CSN, qui a alors raté son rôle crucial de conseiller. Il fallait admettre dès 2008 que Pierre-Karl Péladeau avait le couteau entre les dents et que mieux valait négocier au plus vite un compromis. Plus deux ans plus tard, les syndiqués n’obtiennent même pas ce que leurs collègues du Journal de Québec ont obtenu après un conflit à peine moins long. Allô ? Il n’y avait donc personne au courant dans les bureaux de la centrale ?

On n’avait pas réalisé, paraît-il, que Quebecor pourrait compter sur une interprétation très large de la loi anti briseurs de grève, qui a permis au Journal de Montréal de s’alimenter auprès de collaborateurs externes. Subtilité légale… mais meurtrière.

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