Photo: Bloomberg
BLOGUE. « Sur la carte du monde, le point le plus lumineux du Québec, c’est Montréal. Si l’étoile de notre métropole pâlit, c’est tout le Québec qui s’assombrit. »
Ces mots sont tirés d’une allocution prononcée par le président de BMO Nesbitt Burns, Jacques Ménard, devant le Cercle canadien, lundi dernier. Veux ou veux pas, c’est vrai.
Cette allocution tombait à point. Montréal est assiégée par toutes sortes de difficultés économiques dont certains semblent parfois se réjouir. Désolé, mais quand la locomotive tombe en panne, le reste du train piétine sur la voie. Et c’est le risque que court tout le Québec avec le déclin de sa métropole.
Jacques Ménard déplorait la baisse de régime de Montréal à partir des données préliminaires d’une étude de la réputée firme Boston Consulting Group, qui possède une antenne à Montréal depuis 2011, et qui a entrepris à son compte une vaste analyse de l’état de la ville.
Des chiffres ? Désolants. Mais des solutions en vue.
-Une croissance du PIB plus faible que la moyenne des grandes villes canadiennes.
-Forcément, un taux de chômage nettement plus élevé (8,5 % par rapport à 6,3 %)
-Un revenu disponible par citoyen en hausse, oui, mais plus faible qu’ailleurs au pays.
-Et une croissance démographique elle aussi en retard.
Autrement dit, à part le fait que ses festivals soient plus captivants, Montréal traîne de la patte. Sans oublier que ses taxes, résidentielles et commerciales, sont parmi les plus élevées au Canada…
Mais si on regarde ailleurs, il y a de l’espoir.
