En principe, le Québec devrait être prospère. Il dispose de multiples atouts. Pourtant, son PIB par habitant (en prix courants, c'est-à-dire comparables) est inférieur à celui des autres grandes provinces canadiennes. Et le vieillissement de sa population ne fera que compliquer les choses. On doit donc sans tarder redresser la situation, c'est-à-dire agir pour la prospérité.
C'est d'ailleurs le titre de la vaste campagne que lancera, à la mi-février, le Conseil du patronat du Québec (CPQ). Le CPQ se définit comme une organisation de communication, et c'est à ce titre qu'il entend plonger dans la mêlée pour rejoindre l'ensemble de la population. «On ne parle pas ici d'un message mercantile pour favoriser les employeurs, dit le président du Conseil, Yves-Thomas Dorval, mais bien d'une constatation évidente qu'il nous faut collectivement faire plus d'argent, ne serait-ce que pour soutenir, par exemple, le système de santé.»
On n'y parviendra pas si les gens d'affaires ne se mouillent pas. C'est l'un des enjeux.
Au départ, pour soutenir cet argumentaire, le CPQ dévoilera prochainement une étude qui présentera notre bilan global. Déjà, il produit périodiquement son «Bulletin de la prospérité», dans lequel il présente une analyse de la performance du Québec d'après 21 critères.