BLOGUE. Pauline Marois refuse de s’engager à ne pas geler le tarif quotidien de 7 $ pour les garderies, quitte à mécontenter une partie de sa clientèle.
Il faut applaudir. Et ce genre de position contraste avec celle qu’elle avait plus tôt adoptée par rapport aux étudiants.
Même s’il n’est jamais agréable de payer plus cher, les politiciens qui aspirent au pouvoir ne peuvent se placer dans un carcan qui risque de limiter leur aptitude à gérer. D’autant plus que dans ce cas-ci, comme disent les Anglais, c’est un No brainer.
Pourquoi ? Tout simplement, encore une fois, à cause du principe de la valeur constante. Dans les faits, les 7 $ que paient les parents cette année ne valent réellement que 6,86 $ par rapport à ce qui était payé en 2011, puis 6,70 $ par rapport à 2010, et ainsi de suite.
Si on voulait véritablement maintenir cette valeur, il suffirait d’indexer le tarif à l’inflation d’une année à l’autre. C’est une question de justice : que tout le monde paie le même montant réel.