Ne pas vendre la peau du déficit avant de l'avoir tué


Édition du 08 Novembre 2014

Ne pas vendre la peau du déficit avant de l'avoir tué


Édition du 08 Novembre 2014

Noël est arrivé de bonne heure cette année, alors que le gouvernement Harper y est allé de largesses à caractère fiscal destinées à des familles canadiennes. Pas n'importe quelles familles : celles où l'on trouve des enfants de 18 ans et moins.

Bonne initiative qui arrive à point ? Manoeuvre inéquitable et électoraliste ? La question reste en suspens, et au-delà des débats philosophiques, les réponses vont en bonne partie varier, selon qu'on se retrouve ou non dans la catégorie des heureux élus.

Mais une autre discussion devrait surgir, sur la capacité réelle du gouvernement conservateur de se lancer ainsi dans de telles libéralités (sans jeu de mots) : est-on en train de vendre la peau du déficit avant de l'avoir tué ?

Les derniers chiffres sont réconfortants. Le déficit fédéral, en août, n'était que de 300 millions de dollars : c'est relativement peu si on considère qu'en 2013, pour le même mois, il s'élevait à 2 milliards de dollars. La compression des dépenses publiques, de meilleures entrées fiscales et la réduction des intérêts payés sur la dette publique - du fait des taux historiquement bas - accélèrent la cadence vers le retour à l'équilibre.

Pour l'instant.

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