Cinquante millions pour 100 PME, c'est plutôt modeste comme appui potentiel, surtout si les projets sont ambitieux... Jacques Daoust croit que d'autres partenaires, comme des banques, pourraient s'ajouter. «Nous aurons identifié les champions potentiels avec le comité national. Ce sera à leur avantage de participer.»
Il garantit également que les dossiers de candidatures aux gazelles, déjà étudiés, seront considérés. En même temps, le terrain est ouvert à l'ensemble des PME. On présentera bientôt le site où elles pourront s'enregistrer en ligne.
Retour à la case départ
Jacques Daoust s'est fait reprocher une attitude partisane dans cette affaire des gazelles. Il était clairement indécis, voire indisposé à l'égard du précédent programme. C'était malheureux. Pour une fois que le PQ semblait disposé à encourager les entrepreneurs québécois, pourquoi ne pas poursuivre sur la lancée ? Pourquoi rebrasser systématiquement toutes les cartes quand un nouveau gouvernement arrive en fonction ?
Après plus de huit mois d'attente, nous revoici à la case départ du programme d'origine, mais cette fois, issu d'un gouvernement majoritaire.
Étant donné les débats en cours au Québec, ce gouvernement en aura plein les bras. Mais il importe de regarder en avant. Le Québec doit miser sur des PME championnes qui donneront à d'autres l'inspiration de marcher sur leurs traces. Le seul fait qu'on leur tende la main est déjà encourageant.