Blogue. On vient de revenir à la case départ dans l’affaire du métro de Montréal.
Québec pense à ajuster les redevances et les permis pour l’exploitation des gaz de schiste, en admettant tacitement qu’on ne savait pas trop où on allait dans ce dossier.
PLUS : Gaz de schiste : Québec augmentera les redevances
Le fameux CHUM décolle lentement parce qu’il faut sans cesse réaménager les plans.
Au Québec, on se souvient, comme le veut la devise, mais on n’arrive pas à décider. Dans le fond, on passe notre temps à effacer et à recommencer.
Vous en voulez un autre exemple ?
On me dit que le fameux échangeur Turcot, à Montréal, qui tombe en morceaux alors que les discussions bloquent sur sa configuration, pourrait rapidement être mis en chantier… si Montréal se décidait. L’administration municipale aurait entre les mains, depuis plusieurs mois, le nouveau plan proposé par le ministère des Transports, qui intégrerait certaines des demandes de la ville. Mais pas toutes. Et ce serait assez pour que les choses traînent en longueur.
Devinez comment ça va finir ? On va effacer et on va recommencer.
Comme pour la réfection de la rue Notre-Dame, l’hypothétique navette ferroviaire entre le centre-ville de Montréal et l’aéroport Trudeau, etc.
Et si vous pensez que le mal se limite à Montréal, rappelez-vous des Nordiques de Québec : cas classique de retour à la case départ.
En tout cas, ça fait vivre l’industrie des études et de la consultation. C’est bien la seule qui en profite parce que pour le reste, le Québec tourne en rond.
