L'année s'achève et on se demande si celle qui commencera bientôt sera plus indulgente pour le Québec.
Oui, Statistique Canada vient de présenter un bilan encourageant pour le marché de l'emploi au Québec, en novembre, et il était temps. La tendance était à la dégringolade depuis le début de l'année.
Mais comment justifier cette faiblesse récurrente et cette situation de dépendance par rapport aux transferts de fonds de la fédération canadienne, notamment par la péréquation, alors que le Québec devrait être par ses trésors potentiels une des juridictions les plus riches du monde (sans blague) ?
Pour y répondre, je me permets de vous présenter ma version de la Complainte du Québec.
On a du bois, mais il ne faut pas le couper.
On a de l'eau, mais il ne faut pas la vendre.
On a du gaz, mais il ne faut pas le chercher.
On a de l'uranium, mais il ne faut pas l'extraire.
On a du pétrole, mais il ne faut pas le pomper.
On a de l'apatite, mais il ne faut pas en parler.
Mieux vaut ne rien faire que d'essayer.
Envoyons de l'arrière nos gens, envoyons de l'arrière !