Peut-être ne voulait-on pas utiliser le terme politiquement chargé d’«intégration » ? Toujours est-il que le nouveau ministère dont hérite Kathleen Weil dans le cabinet Couillard s’appelle officiellement « ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion ».
C’est ce dernier terme qui devrait retenir l’attention.
On pourra discuter longtemps du nombre d’immigrants que le Québec peut et veut accueillir, plus ou moins 50 000 par année, c’est après leur arrivée que ça se complique.
Sans immigrants, le Québec est cuit. Notre natalité est trop faible pour nous permettre de nous perpétuer, avec ou sans écho du baby-boom. Notre population vieillit, avec une tonne de conséquences autan économiques que sociales.
En même temps, la question de la transmission des valeurs qui nous sont chères s’impose. Comment faire pour que ces nouveaux arrivants embrassent la langue et la culture québécoise et contribuent à notre épanouissement (et pas juste à notre survie) ?
Simple : il faut les aider à s’intégrer, ou s’inclure, ou peu importe le terme, à la société dans laquelle ils vont désormais vivre. Avec ou sans foulard ou kippa ou turban sur la tête. Là n’est pas, ou plus, la question. Mais accepteront-ils, par exemple, le principe de l’égalité entre les hommes et les femmes ?
C’est essentiel. Et nous pouvons profiter de nos expériences.