Dix erreurs à éviter

Publié le 16/07/2012 à 11:34, mis à jour le 16/07/2012 à 15:03

Dix erreurs à éviter

Publié le 16/07/2012 à 11:34, mis à jour le 16/07/2012 à 15:03

BLOGUE. J'ai tenté d'énumérer dix grandes erreurs ou pièges pour l'investisseur et de les placer en ordre d'importance. Entre-temps, je vous souhaite de passer un bel été et d'éviter tous ces pièges.

1. Ne pas faire ses devoirs. Investir à la bourse exige beaucoup de discipline – on ne le dira jamais assez. On investit sur un tuyau, sur une impulsion sans trop savoir ce que l'on fait, sans trop connaître l'entreprise dans laquelle on investit. Pourtant, toute l’information pertinente est aisément accessible…

2. Essayer de prédire le marché. Nul ne peut prédire le haut ou le bas du marché ou d'un titre, sauf un menteur. Pourtant, on devrait être capable de voir ou de sentir lorsque les marchés deviennent hystériques comme lors de la dernière bulle technologique ou qu'ils deviennent extrêmement pessimistes comme en 2009. La bourse est probablement le seul endroit ou la seule activité où les gens achètent lorsque les prix montent et vendent lorsque les prix baissent, tout le contraire de ce que l'on fait dans la vie de tous les jours.

3. Ne pas prendre de perte. Combien d'investisseurs disent « je vendrai ce titre aussitôt qu'il reviendra à mon coût d'achat ». Ils ne peuvent tout simplement pas prendre de pertes car, pour eux, ce serait admettre une erreur. La vraie décision serait de dire : est-ce que je pourrais remplacer ce titre par un meilleur? Si oui, la décision de vendre est naturelle.

4. Tomber en amour. Aimer un titre à la folie, sans voir la réalité parce que le titre nous a procuré des gains importants est un peu le contraire de l'erreur précédente. Il est facile de tomber en amour et on n'a qu'à penser à tous ceux qui sont tombés en amour avec Bombardier ou avec Nortel durant les années 90.

5. Trop c'est comme pas assez. En examinant les portefeuilles d'investisseurs qui nous consultent, nous voyons deux types d'erreurs courantes. D'une part, certains ont trop peu de titres ou sont trop concentrés dans certaines industries. Par contre, d'autres ont des portefeuilles avec près de 100 positions et sont trop diversifiés. Les premiers sont à risque si une de leurs positions subit une correction, les seconds n'ont aucun levier sur leur portefeuille – une bonne nouvelle est complètement diluée – sans compter tous les efforts pour gérer un tel portefeuille.

À propos de ce blogue

Philippe Le Blanc est gestionnaire de portefeuille chez COTE 100 et éditeur de la Lettre financière COTE 100+. Il est également l’auteur du livre Avantage Bourse et coauteur de La Bourse ou la Vie.

Philippe Leblanc
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