Avec un revenu total de 1.4MM$, le secteur du streaming de musique a connu une croissance de 39% en 2013 aux États-Unis, représentant 21% de l'industrie de la musique américaine (selon la Recording Industry Association of America). Parallèlement, le segment des téléchargements de musique a connu un déclin de 1%. Ceci indique clairement qu'une tendance lourde se profile à l'horizon : les gens tiennent de moins en moins à être propriétaires de la musique qu'ils écoutent. Ils seraient de plus en plus enclins à utiliser un service de location qui leur donne accès à un vaste répertoire, tels que Spotify, Rdio, All Access de Google, Xbox Music de Microsoft ou encore Music Unlimited de Sony.
Ce qui motive cette transformation? Tout bonnement la simplicité d'usage : on donne aux abonnés un accès illimité à la musique qu'ils veulent, au moment et via le dispositif souhaités.
Le marché du streaming
Selon la RIAA, il y aurait eu 6M d'abonnés payants de ces services de streaming aux États-Unis en 2013, presque le double de l'année précédente. Avec le déclin des téléchargements, la star montante a le potentiel de transformer le modèle de revenus des compagnies de disque. Pour l'instant, la plupart des modèles sont concentrés autour d'une formule d'abonnement mensuel. À titre d'exemple, Rdio facture 17.99$/mois pour un forfait familial à accès illimité.
Les artistes ne sont pas tous convaincus par les taux de redevances que ces services ont générés jusqu'à date. C'est toutefois une industrie naissante et la promesse de croissance permettra de valider le modèle une fois une masse critique d'utilisateurs atteinte. Une chose certaine, plus il y aura d'utilisateurs payants, plus le % de redevances versées aux artistes sera élevé.
À titre d'exemple, Spotifiy possède 24M d'utilisateurs dans 55 pays, dont 6M étaient des abonnés payants (forfaits mensuels de 5$ à 10$). La majorité des autres services ne diffusent pas leurs résultats financiers mais, avec l'estimé de 6M provenant du RIAA, il est possible d'imaginer que le secteur en est au début de sa croissance. Comparé aux 25M d'abonnés de Netflix, il y a encore beaucoup de place pour la croissance! Reste à voir l'appétit qu'auront les gens pour la portion payante des services comme Rdio, surtout après une dizaine d'années d'accès à des services de téléchargements gratuits!
Vaste choix
Il existe au moins une douzaine de services de streaming de musique sous forme d'abonnement, qui offrent un forfait mensuel autour de 10$. Ces services permettent tous un accès illimité à un répertoire vaste par le biais de tous nos dispositifs (ordinateur, mobile et tablette). Il n'y a pas de leader marqué, chacun ayant un niveau de qualité assez semblable et un répertoire d'une profondeur comparable.
Pour ma part, j'ai trouvé le bonheur avec Rdio, qui démontre les qualités suivantes :
- l'expérience utilisateur mobile, tablette et ordinateur hors pair et ce, autant sur web, que sur app native (iOs) et app Mac
- la synchronisation instantanée entre les dispositifs qui permet de poursuivre l'écoute d'un morceau, de son mobile à son ordinateur sans coupure
- son service de synchronisation simple pour une écoute hors ligne
- son forfait familial qui permet de séparer, par utilisateur, l'écoute et les titres synchronisés
- son engin de recherche qui trouve presque à tout coup les titres que je cherche
- ses fonctionnalités de partage dans les réseaux sociaux
Le choix est économique galement. Je dépensais en moyenne 30$ à 50$ par mois en téléchargement de musique via mon compte iTunes, alors que mon forfait familial avec Rdio me coûte 18$ par mois pour un accès à un répertoire quasi-illimité. La différence est appréciable.
Bref, Rdio répond en tous points à mes exigences en matière d'écoute de musique. Le service me permet d'écouter la musique que je veux, quand je veux, où je veux et avec le dispositif qui me convient, tout en m'assurant que les artistes sont rémunérés. Qui dit mieux?
