Ralentir rend-il plus performant?

Publié le 15/10/2012 à 09:11, mis à jour le 15/10/2012 à 09:11

Ralentir rend-il plus performant?

Publié le 15/10/2012 à 09:11, mis à jour le 15/10/2012 à 09:11

L'idéal est de trouver le bon rythme... Photo : DR.

BLOGUE. Nous vivons dans un univers sans cesse remuant, sans cesse changeant, sans cesse virevoltant. Nous tentons, tant bien que mal, de suivre le rythme, de ne jamais nous laisser larguer par les plus rapides. Et quand il nous arrive de prendre la tête du peloton, vicieux que nous sommes, nous avons le réflexe d'accélérer encore un coup, justement pour faire décrocher ceux qui nous collent un peu trop à la roue. Pas vrai?

Découvrez mes précédents posts

Suivez-moi sur Facebook et sur Twitter

Mais voilà, être ainsi toujours à la course est-il si bon que ça pour notre performance? Oui, est-ce que vouloir aller toujours plus vite nous permet-il réellement d'aller plus vite? Ou bien ne faisons-nous que nous épuiser jusqu'à perdre haleine et abandonner, en finissant par poser le pied à terre?

Devin Pope, professeur de science comportementale à l'École de commerce Booth de l'Université de Chicago (États-Unis), et l'un de ses étudiants, Ian Fillmore, se sont justement interrogés à ce sujet. Et ils ont trouvé un moyen ingénieux d'y répondre, comme le montre leur étude intitulée The impact of time between cognitive tasks on performance: Evidence from Advanced Placement exams. Une réponse qui est riche d'enseignements au travail…

Ainsi, les deux chercheurs ont obtenu du College Board l'accès à toutes les données administratives de 10% des étudiants (choisis au hasard) qui ont passé les examens dits Advanced Placement (AP) entre 1996 et 2001. Cela représentait les dossiers de 119 069 étudiants qui ont passé en tout 238 138 examens AP.

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

Blogues similaires

Les salutations de Jacques Ménard... ainsi que les miennes

Édition du 30 Juin 2018 | René Vézina

CHRONIQUE. C'est vraiment la fin d'une époque chez BMO Groupe financier, Québec... et le début d'une nouvelle. ...