Olivier Schmouker - Pourquoi la fin de Ben Laden nous ravit-elle tant?

Publié le 03/05/2011 à 09:36, mis à jour le 05/05/2011 à 13:21

Olivier Schmouker - Pourquoi la fin de Ben Laden nous ravit-elle tant?

Publié le 03/05/2011 à 09:36, mis à jour le 05/05/2011 à 13:21

Explosions de joie spontanées au coeur de New York. Photo : DR.

BLOGUE. À l’annonce du décès d’Oussama ben Laden, des explosions de joie ont eu lieu devant la Maison-Blanche et à Ground Zero. Dix années plus tôt, après le 11-Septembre, des scènes de liesse similaires s’étaient produites dans nombre de pays arabes. Drapeaux au vent, pleurs de bonheur, chants de victoire, etc. Pourquoi se réjouit-on ainsi de la défaite d’un adversaire, et à moindre échelle du revers d’un concurrent ou d’une bourde d’un collègue qu’on n’apprécie guère? L’explication se trouve, une fois de plus, dans le labyrinthe de notre cerveau…

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Ainsi, une équipe de chercheurs de l’University College London dirigée par Tania Singer a procédé il y a quelques années de cela à une expérience sur la manière dont on réagit face aux malheurs des autres, et en particulier de ceux qu’on n’aime pas beaucoup. Ils ont demandé à 16 hommes et à 16 femmes de regarder tout d’abord une scène particulière, à savoir deux personnes se livrant au fameux «dilemme du prisonnier» – un classique de la théorie des jeux –, puis d’assister à la punition réservée à ceux-ci.

Le dilemme du prisonnier? Il caractérise les situations où deux joueurs auraient tout intérêt à coopérer, mais où les incitations à trahir l'autre sont si fortes que la coopération n'est jamais sélectionnée par un joueur rationnel. Albert Tucker, un mathématicien américain d’origine canadienne, le présentait sous la forme d’une histoire…

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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