Mieux gérer votre stress? C'est pas compliqué!

Publié le 26/09/2013 à 06:09, mis à jour le 26/09/2013 à 06:10

Mieux gérer votre stress? C'est pas compliqué!

Publié le 26/09/2013 à 06:09, mis à jour le 26/09/2013 à 06:10

Voir les choses autrement... Photo: DR

BLOGUE. Stress. Tout le monde connaît ce terme. Mais si je vous dis «cortisol», là, ça devient un peu plus flou. Cette hormone stimule l'augmentation du glucose sanguin, et permet donc de libérer d'un coup de l'énergie à partir des réserves du corps. Pourquoi avoir besoin d'un coup de beaucoup d'énergie? Pour pouvoir réagir vite et bien à une situation stressante. Eh oui, le cortisol est ce qu'on appelle couramment "l'hormone du stress".

Découvrez mes précédents billets

Rejoignez-moi sur Facebook et sur Twitter

D'où l'intérêt évident, pour qui entend mieux saisir ce qu'est le stress, de se pencher sur le mécanisme du cortisol. C'est justement ce qu'ont fait Carsten Wrosch, professeur de psychologie à l'Université Concordia (Canada), assisté de son étudiante Joëlle Jobin, et Michael Scheier, professeur de psychologie à l'Université Carnegie-Mellon (États-Unis), dans le cadre de leur étude intitulée Associations between dispositional optimism and diurnal cortisol in a community sample: When stress is perceived as higher than normal. Ce qu'ils ont trouvé est fascinant…

Ainsi, les trois chercheurs ont invité 135 personnes âgées de plus de 60 ans à se prêter à une expérience. Il s'agissait d'accepter qu'on leur prélève un peu de salive plusieurs fois par jour – ce qui permet de mesurer le taux de cortisol – et de répondre quotidiennement à des questions visant à évaluer leur humeur, à savoir si la personne concernée se sent globalement optimiste ou au contraire pessimiste. Et ce, durant… six années!

Ce groupe d'âges a été choisi car le vieillissement est un facteur de stress connu : «Ces personnes trouvaient stressantes des choses qui, auparavant, leur paraissaient simples, comme faire les courses le samedi matin. C'est pourquoi nous leur avons demandé de nous indiquer combien de fois par jour elles se sentaient stressées, ou même dépassées par les événements de leur quotidien», explique Mme Jobin.

L'objectif? Mesurer très précisément l'évolution du taux de cortisol de chaque participant et regarder par la même occasion si ses variations d'humeur lui étaient corrélées. C'est-à-dire regarder si les optimistes et les pessimistes régulent différemment le cortisol, et donc leur stress.

Résultats? Voici les principaux :

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

Blogues similaires

L’exclusion des cadres des casinos du droit à la syndicalisation serait constitutionnelle

L’Association des cadres de la Société des casinos du Québec a déposé une requête en accréditation syndicale en 2009.

Les salutations de Jacques Ménard... ainsi que les miennes

Édition du 30 Juin 2018 | René Vézina

CHRONIQUE. C'est vraiment la fin d'une époque chez BMO Groupe financier, Québec... et le début d'une nouvelle. ...