Et si vous vous inspiriez du leadership d'Hillary Clinton...

Publié le 14/01/2016 à 06:06

Et si vous vous inspiriez du leadership d'Hillary Clinton...

Publié le 14/01/2016 à 06:06

Hillary Clinton est candidate à la présidence des États-Unis. Photo: DR

Que savons-nous, au juste, d'Hillary Clinton? Tout, ou à peu près, croyez-vous peut-être. Eh bien, détrompez-vous. Saviez-vous, par exemple, qu'elle a des racines québécoises? Que son père était un républicain pur et dur? Ou encore, que Bill Clinton lui a déjà demandé le divorce?

Ah! Vous voyez? Allons maintenant au-delà de l'anecdotique, et demandons-nous ce que nous savons, au juste, du leadership de la vraisemblable future présidente des États-Unis (surtout lorsqu'on pressent quel va être son adversaire républicain!)? Prenez le temps d'y penser. Allez-y.

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Résultat? Hum... Je suis prêt à parier qu'il ne vous est pas venu grand-chose à l'esprit... À tout le moins, pas grand-chose de précis... Pourquoi? Parce qu'on sait finalement peu de choses sur Hillary Clinton. C'est ce que j'ai moi-même découvert à la lecture de Madame America - 100 clés pour comprendre Hillary Clinton (Les éditions La Presse, 2016), signé par les journalistes Richard Hétu et Alexandre Sirois.

Hillary Clinton a en effet un style de leadership qui lui est propre, et surtout, qui est on ne peut plus moderne. Oui, elle a un leadership qui je caractériserais d'intelligent. En voici la preuve, citations de passages du livre à l'appui...

> Une adepte de la "puissance intelligente"

«En tant que secrétaire d'État (2009-2013), la politicienne démocrate a fait comprendre très vite qu'elle était une adepte de la "puissance intelligente".

«Le concept a été développé par Joseph Nye, ex-secrétaire adjoint à la Défense sous Bill Clinton, qui enseigne, depuis plusieurs années, les relations internationales à la John F. Kennedy School of Government de Harvard. Ce spécialiste de la politique étrangère américaine a mis au point le concept de puissance douce (soft power), par opposition à la puissance dure (hard power). La première représente le pouvoir d'attraction qu'un pays peut utiliser pour influencer les autres. La seconde, c'est la coercition. Le recours à la force, par exemple, prisé par l'administration George W. Bush à l'époque de la guerre en Irak. La puissance intelligente, c'est la capacité d'utiliser à la fois la puissance douce et la puissance dure, lorsque l'une ou l'autre sont requises. (...)

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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