Deux trucs ultrasimples pour trouver la sérénité au travail

Publié le 19/01/2015 à 06:09

Deux trucs ultrasimples pour trouver la sérénité au travail

Publié le 19/01/2015 à 06:09

➢ Les territoires reptiliens. C’est le centre de décision le plus archaïque. Il commande les instincts de vie et de survie, de façon incontrôlable et inconsciente. Il s’exprime notamment à travers le stress, et donc l’anxiété, la colère, le découragement.

➢ Les territoires paléolimbiques. Ce centre-là s’active dès qu’il y a un rapport de forces. Par exemple, en cas d’agressivité, de déstabilisation, d’anxiété diffuse, ou encore de culpabilité chronique.

➢ Les territoires néolimbiques. Ce centre décisionnel agit à l’occasion de l’apprentissage et du vécu. Il contrôle le processus de décision et d’action dans des situations déjà connues et habituelles. Il est impliqué, entre autres, dans ce qui a trait à nos préférences et nos aversions ainsi que dans certaines émotions (gêne, mépris, agacement, etc.).

➢ Les territoires préfrontaux. Ce dernier centre décisionnel est le siège de notre véritable intelligence, celle qui nous distingue franchement des animaux. Il puise dans les connaissances acquises les éléments nécessaires pour trouver une solution à un problème inconnu ou complexe. Il s’exprime – c’est là le point où je voulais en venir – à travers, entre autres, la sérénité. Oui, cette capacité à rester à la fois calme et confiant face à la nouveauté, voire l’inconnu. Cette faculté primordiale pour qui entend s’adapter au changement, quel qu’il soit. Bref, ce prérequis pour le bien-être au travail.

Vous l’avez compris, si l’on souhaite retrouver la sérénité dans notre quotidien au travail, il va falloir agir sur nos territoires préfrontaux. Comment ? En passant du mode mental automatique au mode mental adaptatif. C’est-à-dire en apprenant à déjouer certains de nos automatismes mentaux pour amener nos territoires préfrontaux à intervenir davantage, dans certaines situations précises.

Prenons un exemple concret… Votre boss déboule à votre bureau, comme il le fait si souvent, et vous confie une nouvelle mission à remplir en un temps record, comme il le fait si souvent. Du coup, votre sang ne fait qu’un tour et votre niveau de stress connaît un pic brutal, comme à chaque fois que cela se produit. Maintenant, que se passe-t-il à ce moment précis dans votre cerveau ? Grosso modo, il se met à fonctionner en mode mental automatique, un mode par défaut, économique du point de vue cognitif : vous ressentez de l’anxiété, de la colère, beaucoup de stress, et n’êtes par conséquent pas prêts pour donner votre 110% par rapport à la tâche à mener à bien. Ce qu’il vous faudrait alors, c’est réussir à passer en mode mental adaptatif, dans lequel les territoires préfrontaux interviennent davantage que les territoires néolimbiques.

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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