Le plus dur, c'est de décider de s'y mettre... Photo : DR.
BLOGUE. Au bureau, à la maison, partout, il y a des tâches que nous devrions accomplir, des tâches importantes, mais que pourtant nous repoussons toujours aux calendes grecques. Trier ses courriels, retourner un appel téléphonique, planifier les repas de la semaine, laver le linge, etc. Nous avons beau tenter d'oublier ces tâches rébarbatives, elles nous reviennent sans cesse en pleine face, et nous sentons dès lors un doigt coupable pointé sur nous, pour notre plus grande honte. Mais même cela ne suffit pas toujours…
Découvrez mes précédents posts
Suivez-moi sur Facebook et sur Twitter
Que faire? Une astuce courante pour lutter contre la procrastination est de se motiver en se disant qu'on s'offrira un petit cadeau si l'on accomplit la tâche en question. Par exemple, on peut se dire que si l'on parvient à ranger et nettoyer son bureau, on se permettra de prendre une pause d'un quart d'heure dans le parc voisin, ou bien de manger une barre chocolatée hypercalorique. La question saute aux yeux : «Est-ce que cette astuce fonctionne vraiment?».
La réponse se trouve dans l'étude Self-rewards and personal motivation signée par quatre professeurs d'économie : Alexander Koch et Julia Nafziger, de l'Université Aarhus (Danemark), ainsi que par Anton Suvorov, de la Nouvelle École d'Économie de Moscou (Russie), et Jeroen van de Ven, de l'École de Commerce d'Amsterdam (Pays-Bas). Celle-ci montre qu'il convient d'adapter la récompense à la tâche à accomplir pour parvenir à mettre fin à la procrastination…
Ainsi, les quatre chercheurs ont mis au point un modèle de calcul économétrique visant à analyser le meilleur comportement à adopter dans une situation de procrastination. L'idée est de déterminer le niveau de récompense capable de permettre à quelqu'un de passer du stade de la procrastination à celui de l'action. Et ce, en fonction de deux variables : le niveau d'importance de la tâche à accomplir et le manque d'entrain que l'on a par rapport à cette tâche.