Éviter la déprime, ce n'est pas si sorcier que ça... Photo: DR
Le matin, vous avez du mal à vous lever (et ce n’est pas qu’à cause du changement d’heure, vous le savez bien). En vous installant à votre poste de travail, vous lâchez un immense soupir (presque malgré vous). Et en fin de journée, vous vous sentez carrément épuisé (même si vous savez pertinemment que vous n’avez accompli que 66% des tâches que vous auriez dû mener à bien). Bref, rien ne va au travail, vous vous sentez dé-pri-mé.
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Que faire ? Eh bien, je vais vous le dire de ce pas, en m’appuyant sur une étude lumineuse, intitulée Hell is other people ? Gender and interactions with strangers in the workplace influence a person’s risk of depression. Celle-ci est signée par une équipe de chercheurs de l’Université Leuphana à Lunebourg (Allemagne) : Sebastian Fischer, Anita Wiemer, Laura Diedrich, Jörn Moock et Wulf Rössler. Et elle montre qu’il existe un bon moyen de pallier ce grave problème, que nous connaissons tous – soyons honnêtes – à plus ou moins grande échelle.
Les cinq chercheurs allemands se sont demandé si les employés qui arrêtaient temporairement de travailler en raison d’un état dépressif avaient des points communs concernant leurs occupations au travail. Une interrogation on ne peut plus pertinente, si jamais il s’avérait que de tels points communs existaient. Car cela permettrait de savoir quoi faire pour diminuer les risques de dépression au travail.
Pour s’en faire une idée, ils se sont plongé dans deux bases de données : celle de l’agence German Statutory Pension Insurance (GSPI), qui recueille une foule d’informations à propos des employés allemands qui retournent au travail après un arrêt maladie ; et celle de l’Occupational Information Network (O*NET), qui permet de tout savoir, ou presque, sur ce que font concrètement de leurs journées les employés américains. Ils ont réussi le tour de force de croiser ces deux bases de données, et d’en dégager un échantillon d’informations exploitables pour l’analyse. L’objectif, je le rappelle : regarder s’il y avait des points communs entre les employés dépressifs, avant d’avoir dû s’absenter du travail pour se rétablir chez eux.
Résultats ? Attendez-vous à être surpris :