Rien à voir entre avoir du pouvoir et donner l'impression qu'on en a... Photo: DR
Le pouvoir. Un terme tabou au travail. Ni vous ni moi, on ne s’aventurerait en effet à se péter les bretelles devant des collègues, en racontant comment on a exercé telle ou telle pression ici et là pour obtenir ce qu’on souhaitait. Non, personne ne jouerait à ça. Ce serait professionnellement suicidaire. Mais soyons honnêtes, qui d’entre nous n’a jamais usé de son ‘influence’ pour décrocher un gain d’importance à nos yeux ? Hein ?
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Voilà pourquoi j’ai envie, aujourd’hui, de vous parler de pouvoir. Vous me connaissez : si le sujet est tabou, c’est qu’il est passionnant ! Et je vais tâcher de vous montrer qu’il devrait être nettement moins tabou qu’il ne l’est à présent. Car le pouvoir prend toujours la couleur qu’on veut bien lui prêter : il peut être rouge sang pour qui a une âme de tyran, mais il peut tout aussi bien être bleu ciel pour qui a une âme de bienfaiteur…
Cette conviction, je l’ai tirée d’un penseur du management que j’admire depuis belle lurette, et qui m’a fait la fleur de devenir l’un de mes amis Facebook : Dan Pink. Cet ex-rédacteur de discours d’Al Gore est l’auteur de bestsellers comme Drive et A Whole New Mind. En 2013 est sortie la version française de l’un de ceux-ci, Convaincre au quotidien (Éd. Transcontinental), dans lequel se trouve un passage fabuleux, intitulé Augmentez votre pouvoir… en le réduisant ! Je ne résiste pas au plaisir de le partager de ce pas avec vous…