Mourir de stress ou de faim?

Publié le 04/01/2012 à 16:09, mis à jour le 04/01/2012 à 17:40

Mourir de stress ou de faim?

Publié le 04/01/2012 à 16:09, mis à jour le 04/01/2012 à 17:40

Par Michel Marcoux

Il est bien malheureux d’avoir à soulever cette question, mais elle est le reflet d’une réalité qu’on ne peut ignorer. Pour plusieurs retraités, il n’existe que deux réalités pour leurs « vieux jours » : mourir de stress ou mourir de faim !

Les causes sont nombreuses : trop peu d’épargne, quelques pépins financiers durant la vie active, une mauvaise planification et, trop souvent, un faible rendement de l’épargne.

Ce dernier élément, quoi qu’on en pense, est un facteur déterminant. De nombreuses études l’ont démontré : les investisseurs n’atteignent qu’environ le quart du rendement des indices, trop souvent par leur faute et leur maladresse.

La situation peut être pire encore, compte tenu de la répartition de l’actif des investisseurs, qui est souvent trop modérée.

C’est encore plus vrai au moment de la retraite. Nombreux sont les investisseurs retraités qui augmentent de façon exagérément importante la composante à revenu fixe de leur portefeuille. En raison des faibles rendements de cette catégorie d’actif depuis quelques années, mourir affamé sera une réalité pour plusieurs d’entre eux.

Il faut également ajouter que les investisseurs sont souvent victimes de mauvais conseils et d’une trop grande prudence de la part de leurs conseillers financiers et des institutions financières qui les emploient.

L’investisseur est souvent imprévisible

Question d’image, les institutions financières fuient comme la peste une situation où un client pourrait les poursuivre pour leur avoir offert un portefeuille trop volatil (ou à risque).

Ce genre de situation fait une mauvaise publicité à l’institution qui finit par conclure une entente hors cour. Pour éviter une telle situation, l’investisseur se retrouve souvent avec un portefeuille trop modéré par rapport à ses besoins et à son horizon de placement.

Par ailleurs, la probabilité qu’un client poursuive une institution financière ou un conseiller parce qu’il meurt de faim en raison du trop faible rendement de son portefeuille est nulle. L’investisseur mort de faim ne peut plus poursuivre qui que ce soit.

Enfin, l’investisseur est souvent imprévisible : son manque de rigueur et l’abandon de son plan d’investissement dès les premiers soubresauts du marché boursier n’aident pas à améliorer sa situation. n

 

 

 

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