Guerre du café: Second Cup s'accroche

Publié le 01/09/2015 à 15:01

Guerre du café: Second Cup s'accroche

Publié le 01/09/2015 à 15:01

(Photo: Second Cup)

La guerre du café se poursuit de plus belle, et la canadienne Second Cup (T.SCU), sérieusement affaiblie ces dernières années, refuse de déposer les armes.

Sa nouvelle présidente et chef de la direction, Alix Box, une ancienne de l’américaine Starbucks, était de passage à Montréal le 1er septembre pour souligner la rénovation de deux cafés montréalais, rues Saint-Denis et Saint-Laurent. Deux autres cafés, à Anjou et au centre-ville (coin Stanley et Sainte-Catherine), arboraient déjà depuis quelque temps, les couleurs de sa nouvelle mouture, Second Cup Café & cie.

«Nous avions besoin d’un changement radical afin de reconquérir notre clientèle et en attirer une nouvelle. Et c’est exactement ce que nous tentons de faire avec ces rénovations», dit-elle, ajoutant que le prototype ouvert à Toronto il y a huit mois a vu ses ventes grimper de 60% par rapport à l’année précédente.

Malgré ces résultats encourageants, tout n’est pas gagné pour l’entreprise cotée à la Bourse de Toronto. Au cours des deux premiers trimestres de 2015, l’entreprise a continué de voir ses ventes diminuer, a mis la clef sous la porte de douze de ses cafés au Canada, et s’active peu à peu, malgré la récession, à la transformation des cafés restants.

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Au total, l’entreprise compte actuellement 337 points de vente au pays (20% de moins qu’il y a un an), dont 61 au Québec. Du nombre, sept sont corporatifs, tous situés à Montréal. Dans le cadre de son programme de transformation, Second Cup reprend le contrôle des cafés dont elle juge la performance décevante pour les améliorer et les moderniser, avant de les franchiser à nouveau.

Le coût des rénovations prévues varie, selon les emplacements, entre 200 000$ à 450 000$. Second Cup entend en rénover 35 par année au pays et, d’ici la fin de 2017, avoir réussi à transformer le tiers de son portefeuille. «L’idée n’est pas de devenir la plus grosse (chaîne de cafés), mais de devenir la meilleure, soutient Mme Box, qui a de la famille à Montréal. C’est une question de qualité avant tout.»

Daniel Di Maurizio, le propriétaire franchisé du café du Quartier latin, ne se fait pas prier pour vanter les vertus du café servi chez Second Cup. «Les gens ne s’imaginent pas à quel point notre café est supérieur à la norme, tant au niveau de la qualité que du goût. Second Cup est au café ce que la Maison Camellia Sinensis est au thé».

En page 2: de la concurrence de toute part!