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Un sondage par l'Association canadienne de la paie a révélé qu'une majorité des travailleurs vivent d'un chèque de paie à l'autre. Voici quelques détails sur ce sondage (en français) :
Le communiqué du sondage de l'ACP
Selon nous, c'est un constat pathétique. Nous savons bien que l'ère des généreux employeurs qui payaient de grosses rentes de retraite est terminée. Les travailleurs doivent eux-mêmes planifier leurs finances personnelles. C'est la nouvelle réalité d'aujourd'hui : à l'ère de la mondialisation, on doit se responsabiliser et cesser de compter uniquement sur les employeurs pour subvenir à nos besoins futurs.
Nous connaissons un couple qui gagne bien leur vie. Ils ont dans la mi-trentaine et n'ont presque pas d'argent épargné. Ils souhaitent s'acheter une maison, mais n'ont pas ce qu'il faut pour effectuer une mise de fonds raisonnable. Ils ont pour philosophie que la vie doit être vécue intensément, en profitant de chaque instant. Donc, ils ne se sont pas privés : voyages, restaurants, sorties, achats de matériels dispendieux, etc.
Évidemment, lorsqu'ils regardent ceux qui se privent pour avoir mieux plus tard, ils ne sont pas d'accord. ''Vous pourriez mourir demain matin'' disent-ils''. C'est vrai. Mais voilà une notion qui semble bien incomprise par beaucoup de bohèmes : le stress du manque d'argent cause plus de malheur que le stress de la discipline requise pour épargner. Plus on dépense, plus on s'habitue à un niveau de vie. Et le bonheur ne grandit pas au fur et à mesure que l'on dépense davantage.
Mais l'inverse est différent : avoir des économies contribue au bonheur selon nous, en ce sens qu'on évite d'avoir à se faire trop de soucis lorsqu'il y a des imprévus (pertes d'emplois, remplacement de voiture, maladie, etc). Tout ce qu'il faut pour y arriver, c'est de prendre l'habitude de ne pas dépenser tout ce que l'on gagne. Pas facile! Ce sujet n'est presque jamais abordé au primaire ou au secondaire, et on commence trop souvent sa vie avec de mauvaises habitudes.
