M. Clarke va même plus loin en calculant le rendement de l'impôt sauvé sur les dividendes : 

''Sur la base de ces chiffres, un dividende payé en 2012 nous procure un bénéfice après impôts de 59.5 cents, contre 39.6 cents s'il est payé en 2013, résultant en une amélioration de 50%.''

Il s'agit selon nous d'une façon tout à fait logique d'apprécier la situation. C'est pourquoi un nombre de plus en plus grand de sociétés s'affairent à déclarer des dividendes avant la date fatidique. Pour ceux qui souhaiteraient acquérir un titre dans le but de toucher son dividende spécial, portez une attention particulière à la date ''ex-dividende''. Dans le cas de Access National, pour ne nommer qu'un exemple, il s'avère déjà trop tard. Ceux qui acquièrent le titre depuis hier ne bénéficieront pas du versement.

Nous avons retranscrit plus bas quelques exemples de sociétés qui ont déclaré des dividendes spéciaux, en indiquant également le montant déclaré par action :

Regal Entertainment (RGC-N) : 1.00$

Hi-Tech Pharmacal (HITK-Q) : 1.50$

Whole Foods Market (WFM-Q) : 2.00$

Enzon Pharmaceuticals (ENZN-Q) : 2.00$

Drew Industries (DW-N) : 2.00$

Mastech Holdings Inc (MHH-N) : 2.00$.

Ce dernier constitue tout un dividende! Le cours des actions a clôturé à 5.50$ hier, ce qui se traduira par un rendement de 36% pour ceux avaient acquis le titre au préalable. Toutefois, notons que la direction agit aggressivement, en versant un dividende passablement plus élevé que le montant disponible en encaisse. Par conséquent, il semble que la société souhaite profiter du meilleur taux de taxation à un point tel qu'elle envisage le recours à la dette.