Savoir tirer profit des caprices de Mère Nature

Publié le 31/10/2012 à 10:06, mis à jour le 01/11/2012 à 00:06

Savoir tirer profit des caprices de Mère Nature

Publié le 31/10/2012 à 10:06, mis à jour le 01/11/2012 à 00:06

Lorsqu'à l'inverse, nous expérimentons une longue période sans catastrophes importantes, la plupart des assureurs engendrent des profits intéressants. Ces profits gonflent les réserves, et permettent aux assureurs d'assumer plus de risques. Comme toutes les sociétés se font compétition, les parts de marché glissent aux mains des plus aventureuses. 

Pour convaincre un client de changer d'assureur, la tactique usuelle consiste simplement à abaisser les primes. La rentabilité des sociétés s'amenuise donc. Lorsqu'une catastrophe survient, on s'aperçoit trop souvent que les primes exigées se sont avérées trop basses. Dans plusieurs cas, des assureurs voient leurs réserves s'épuiser, et cessent immédiatement de couvrir certains risques, ce qui laisse le champ libre aux assureurs les plus solides. 

D'autres domaines affichent plutôt une stabilité désarmante. Les compagnies d'électricité constituent un exemple édifiant. Comme les tarifs d'électricité sont réglementés et que le secteur jouit d'une clientèle régulière et récurrente (qui pourrait se passer d'électricité du jour au lendemain?), les profits varieront beaucoup moins que dans un secteur qui est tributaire des désastres naturels. 

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