L'impôt doit-il influencer la décision de vendre?

Publié le 26/05/2013 à 18:03, mis à jour le 26/05/2013 à 19:59

L'impôt doit-il influencer la décision de vendre?

Publié le 26/05/2013 à 18:03, mis à jour le 26/05/2013 à 19:59

© Sharpshot | Dreamstime.com

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Dans la gestion de vos finances personnelles, la question de l'impôt occupe une place importante, car une mauvaise planification peut considérablement minimiser l'accumulation de richesse. Or, comme on le sait, les titres boursiers qui sont détenus à l'extérieur d'un REER, d'un CELI, ou de tout autre véhicule bénéficiant d'un report d'impôt sont considérés imposables lors de leur disposition. 

Ainsi, tant et aussi longtemps qu'un titre est conservé, peu importe l'ampleur des gains cumulés, il ne sera pas taxé. On fait donc souvent référence à un report d'impôt qui permet une accumulation plus rapide. Voilà un argument de taille pour décourager les investisseurs qui transigent fréquemment. 

Or, nous pensons bien sûr que cet incitatif doit être considéré dans la gestion de ses finances. Toutefois, il peut aussi conduire à des mauvaises décisions qui auront des répercussions plus importantes que la taxation. Voyons à quel point il est avantageux de ne pas vendre certains titres, sur un long laps de temps.

Utilisons un rendement de 12% par an sur 20 ans. Nous obtenons 9,65 fois l'investissement initial, soit un rendement total de 865%. À partir de ce gain, nous retranchons l'impôt, pour lequel nous utiliserons un taux net de 25% (50% du gain taxable). Nous aboutissons donc avec un montant correspondant à 7,2x l'investissement initial, ou un rendement de 624%. Étant donné l'impôt qu'il a fallu payer à la fin, nous pouvons calculer le rendement annuel net, qui s'établit à 10,4% au lieu des 12% initiaux. 

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