Investir en Europe lorsque ça va mal?

Publié le 05/07/2015 à 08:29

Investir en Europe lorsque ça va mal?

Publié le 05/07/2015 à 08:29

(Photo: Bloomberg)

Nous avons déjà donné par le passé quelques exemples de titres ou de situations où nous avons tiré profit de la réaction des marchés face à un événement négatif.

En 2012, le titre de JP Morgan (NY., JPM, 67.52$) avait été pénalisé injustement suite à une histoire de perte reliée à sa «baleine de Londres». En 2009, les actions privilégiées des banques étaient fuies par les investisseurs, face à la crainte de faillite de tout le secteur. Les titres de certaines institutions les plus solides offraient des aubaines que nous ne reverrons probablement pas avant 30 ou 40 ans.

Présentement, le titre de Best Buy (NY., BBY, 33.50$) nous semble injustement puni par ceux qui prédisent la fin des détaillants tels qu’on les connaît: les ventes en ligne menaceraient leur existence. En outre, le secteur de l’électronique afficherait une pente descendante selon le Groupe NPD. La nervosité des investisseurs face à une industrie amène certains titres en territoire d’aubaines. Nous devons cependant souligner que porter attention aux nouvelles médiatiques négatives constitue un point de départ pour dénicher une occasion, et non un critère essentiel garantissant le succès.

Dans bien des cas, la baisse d’un titre ou d’un secteur sera bel et bien justifiée. Donc, chercher des situations où ça va mal, oui. Mais comprendre la raison permet de déterminer si ce n’est que le début. Toute la thèse de l’investissement repose sur l’excès de réaction de la part des investisseurs. Dans le cas de l’Europe, nous pensons souvent que ceux-ci ne réagissent pas assez!

On nous demande souvent si nous investissons en Europe, comme s’il était devenu une nécessité d’y être. Certes, nous découvrons parfois des occasions alléchantes. Toutefois, nous trouvons encore bien des titres dans notre pays favori, soit les États-Unis. En ce qui concerne la deuxième raison: nous pensons qu’en Europe, rien n’est résolu, et rien n’est mis en place pour un règlement à court ou moyen terme.

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