Banques américaines : une bombe à retardement?

Publié le 27/11/2009 à 09:45

Banques américaines : une bombe à retardement?

Publié le 27/11/2009 à 09:45

Nous entendons constamment que les banques cachent des mauvais actifs, qu'elles n'en ont pas fini avec les pertes, et que beaucoup d'entre elles se dirigent droit à la banqueroute.

En fait, la FDIC (la Federal Deposit Insurance Corporation) prévoit que plus de 1000 banques s'effondreront. Avec une telle perspective, il y a de quoi avoir peur! Comment éviter ces risques alors? Doit-on nécessairement se tenir loin de toutes les banques américaines?

Et bien, il existe une façon de tirer profit de la situation. Chaque fois qu'une banque disparaît, la FDIC doit trouver preneur pour les prêts et les dépôts. Comme les prêts sont risqués, elle assume la majorité des risques sur les prêts transférés. Donc, la banque qui reçoit ces actifs assume un risque minime. Quant aux dépôts, il s'agit d'un cadeau.

En effet, la plupart des banques doivent travailler fort pour convaincre des clients d'ouvrir des comptes de banque ou d'investir dans leurs certificats de placements garantis. Quoi de mieux que de se les voir offrir par la FDIC, gratuitement?

Et oui, certains banques profiteront fortement de la faillite des plus faibles! Il existe près de 9000 banques selon la FDIC. Si réellement 1000 banques disparaissent, il en restera 8000. Et pour ces dernières, il s'agit d'une excellente nouvelle : moins de compétition, et beaucoup de dépôts à se partager.

Quant à nous, personnellement, nous avons sélectionné 7 petites banques américaines pour notre portefeuille. Dans notre lettre aux actionnaires du 3e trimestre (à partir de la page 3), nous les divulguons et expliquons pourquoi nous les avons choisies. Nous fournissons également beaucoup de détails sur notre processus de sélection, et nous expliquons certains termes bancaires couramment utilisés.

 Pour accéder au rapport : http://www.barragecapital.com/pdf/RapportQ32009web.pdf

 

À propos de ce blogue

Patrick Thénière et Rémy Morel sont associés et gestionnaires de portefeuille chez Barrage Capital, une firme montréalaise de gestion d'actifs. www.barragecapital.com

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