AIG : des dangers apparemment indécelables?

Publié le 27/04/2013 à 12:06, mis à jour le 27/04/2013 à 12:28

AIG : des dangers apparemment indécelables?

Publié le 27/04/2013 à 12:06, mis à jour le 27/04/2013 à 12:28

© Karlowac | Dreamstime.com

BLOGUE. 

En mars de cette année, une entrevue effectuée par Morgan Housel attira particulièrement notre attention. M. Housel interrogea l'ancien chef de la direction de AIG, Hank Greenberg. Ce dernier affirma avoir beaucoup souffert de la déconfiture de la société, alors que ses actions avaient fondu drastiquement. Il déclara avoir perdu 90% de sa valeur nette. 

Ouf! Nous devons en conclure qu'il avait conservé une part importante de ses avoirs dans les actions d'AIG, même s'il n'était plus à la tête de la compagnie. En effet, il s'est retiré en 2005, et céda sa place à Martin Sullivan. 

M. Housel demanda à M. Greenberg si un investisseur aurait pu estimer les risques qu'AIG assumait, avec le recul? Il répliqua en ces termes : ''Non, je ne pense pas.'' ''Je ne suis pas sûr que leurs rapports annuels étaient complets.''

Il ne fait nul doute que les sociétés de finances présentent des défis importants lorsque vient le temps d'analyser leurs risques. Les différents contrats de produits dérivés souscrits ou acquis par la firme ne sont pas expliqués en détails. Aussi, dans bien des cas, il faudrait connaître la solidité financière de chaque contrepartie afin d'évaluer les chances d'être repayé pour les cas où ces produits aboutissent à un profit. 

Par exemple, vous pourriez parier 100 000$ avec votre beau-frère que votre équipe d'hockey préférée gagnera les séries. Vous pourriez avoir raison, mais si votre beau-frère est sans le sou au moment de réclamer votre dû, votre joie se transformera vite en colère. 

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