Les lobbyistes de Google sont actifs à Ottawa

Publié le 22/05/2012 à 11:34, mis à jour le 23/05/2012 à 07:03

Les lobbyistes de Google sont actifs à Ottawa

Publié le 22/05/2012 à 11:34, mis à jour le 23/05/2012 à 07:03

[Photo : Bloomberg]

BLOGUE. Durant le premier trimestre 2012, Google a dépensé davantage que Microsoft pour faire du lobbyisme aux États-Unis. Avec un investissement de plus de cinq millions de dollars durant le trimestre, le géant du Web devient ainsi l’entreprise de son secteur investissant le plus pour faire valoir ses intérêts auprès du gouvernement américain.

Un autre géant du Web à surveiller est Facebook, qui a doublé ses dépenses en lobbyisme, qui ont atteint 650 000 $ aux États-Unis au courant du même trimestre. Au nord de la frontière, toutefois, le réseau social n’a inscrit qu’un seul lobbyiste au registre des lobbyistes du Canada.

Google, par contre, est l’une des entreprises technos les plus actives sur la colline parlementaire. La principale préoccupation de Google ? La loi C-11, qui modifiera en profondeur le droit d’auteur au Canada, à laquelle il ne manque que le sceau du sénat pour entrer en vigueur.

Depuis 2010, les lobbyistes de Google ont multiplié les rencontres avec les députés et ministres de la chambre des communes. Durant la même période, elle s’est également joint au Business Coalition for Balanced Copyright, un regroupement d’entreprises ayant des intérêts convergents en matière de droit d’auteur, qui a lui aussi mené d’importants efforts de lobbyisme.

Le registre des lobbyistes du Canada révèle la tenue de plus de 60 rencontres entre les représentants de Google et ceux du gouvernement. Si on tient compte des rencontres initiées par la Business Coalition for Balanced Copyright, ce nombre s’élève à plus de 80.

À propos de ce blogue

DE ZÉRO À UN MILLION est le blogue de Julien Brault, qui a fondé la start-up Hardbacon en juin 2016. L’ancien journaliste de Les Affaires relate ici chaque semaine comment il transforme une idée en entreprise. Dans ce blogue, Julien Brault dévoile notamment chaque semaine ses revenus. Une démarche sans précédent qui est cohérente avec les aspirations de Hardbacon, qui vise à aider les gens à investir intelligemment en faisant voler en éclat le tabou de l’argent. Ce blogue sera ainsi alimenté jusqu’à ce que Hardbacon, qui n’avait aucun revenu lors de la publication du premier billet, génère un million de dollars en revenu annuel.

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