La reconnaissance faciale sur Facebook... et partout ailleurs

Publié le 16/06/2011 à 09:08, mis à jour le 17/06/2011 à 10:23

La reconnaissance faciale sur Facebook... et partout ailleurs

Publié le 16/06/2011 à 09:08, mis à jour le 17/06/2011 à 10:23

[Photo : Bloomberg]

Facebook a étendu son système de reconnaissance faciale à l’ensemble de son réseau le 8 juin dernier. Le réseau social utilise ainsi la technologie pour identifier ses membres sur les photos qu’il héberge, puis incite les amis des personnes identifiées à les marquer sur ces photos. Du reste, il est possible pour chaque utilisateur de modifier les paramètres de son compte pour éviter que Facebook incite ses amis à l’identifier.

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La fonction, qui était testée depuis décembre dernier sur de nombreux comptes américains, a malgré tout suscité de nombreuses réactions d’associations de protection de la vie privée. Pourtant, si l’utilisation de la reconnaissance faciale par Facebook interpelle directement un grand nombre d’internautes, à moins de porter un masque en tout temps, il est très difficile d’échapper à cette technologie omniprésente. Et ce n'est pas étonnant, puisqu'une tendance lourde joue en faveur de l'exploitation technologique des caméras

La reconnaissance faciale a d’abord été utilisée à des fins sécuritaires, notamment pour tirer parti des caméras de surveillance installées dans les lieux publics. Par exemple, à Londres, plus de deux millions de caméras appartiennent à un réseau auquel les autorités policières ont accès et qui intègre la reconnaissance faciale. Aussi, les applications commerciales de cette technologie sont plus récentes, mais pas moins omniprésentes.

Dès 2009, Google était prête à déployer la reconnaissance faciale dans son application pour Android, Google Goggles, qui permet notamment de faire des recherches en prenant une photo d’un code-barres ou encore d’un monument. Google a cependant abandonné la fonctionnalité avant même de la rendre accessible pour éviter d’enflammer l’opinion publique. Le géant américain, qui a annoncé le 14 juin dernier l’intégration des fonctionnalités de Google Goggles à son moteur de recherche, n’a toujours pas changé d’idée. Si la recherche d’image inversée est désormais possible sur Google Images, la reconnaissance faciale n’y est toujours pas intégrée.

Du reste, les bénéfices de la reconnaissance faciale sont limités pour le commun des mortels. Tout au plus, un individu peut maintenant marquer plus facilement ses amis dans une photo Facebook ou encore pourrait se faire rappeler sur-le-champ le nom de cet ami (ou de cette vedette) assis à la table d’à côté. Les entreprises, quant à elles, utilisent cette technologie pour recueillir des données d’une précision sans précédent sur leurs clients ou encore pour mieux les cibler.

À propos de ce blogue

DE ZÉRO À UN MILLION est le blogue de Julien Brault, qui a fondé la start-up Hardbacon en juin 2016. L’ancien journaliste de Les Affaires relate ici chaque semaine comment il transforme une idée en entreprise. Dans ce blogue, Julien Brault dévoile notamment chaque semaine ses revenus. Une démarche sans précédent qui est cohérente avec les aspirations de Hardbacon, qui vise à aider les gens à investir intelligemment en faisant voler en éclat le tabou de l’argent. Ce blogue sera ainsi alimenté jusqu’à ce que Hardbacon, qui n’avait aucun revenu lors de la publication du premier billet, génère un million de dollars en revenu annuel.

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