La montre intelligente montréalaise Neptune Pine, un prototype convaincant

Publié le 11/11/2013 à 15:37, mis à jour le 06/12/2013 à 10:39

La montre intelligente montréalaise Neptune Pine, un prototype convaincant

Publié le 11/11/2013 à 15:37, mis à jour le 06/12/2013 à 10:39

Simon Tian, pdg Neptune Computer, porte à son bras le prototype de montre intelligente Neptune Pine. [Photo : Julien Brault]

La montre intelligente Neptune Pine, conçue par le Montréalais Simon Tian, sera bientôt une réalité. La montre devrait être lancée au Canada, aux États-Unis et en Inde au premier trimestre 2014 et devrait faire l’objet d’une campagne de financement participatif sous peu.

Simon Tian, pdg Neptune Computer, m’a confié que l’objectif de la campagne sera fixé à 100 000$ et que le modèle 16 go de la montre pourra être pré-commandé pour aussi peu que 199$.

La semaine dernière, l’entrepreneur de 19 ans m’a invité à essayer un prototype fonctionnel de la montre. Il porte ledit prototype sur la photo ci-dessus. L’appareil, plus épais qu’un iPhone et aussi large qu’une carte professionnelle, n’est pas pour tout le monde, mais je ne doute pas qu’elle trouvera son audience.

«C’est une montre pour gens hyperconnectés qui sont toujours sur les réseaux sociaux», m’a expliqué Simon Tian. La possibilité de répondre à un message texte ou de prendre une photo et la partager sur Instagram sans devoir sortir son téléphone de ses poches ne manquera pas de séduire ces utilisateurs. Un bouton dédié pour prendre une photo, absent du prototype, devrait d’ailleurs être ajouté.

Les autres clients visés par Simon Tian sont les sportifs, qui pourront utiliser la montre pour mesurer leur performance sportive (notamment grâce à l’accéléromètre), mais aussi, pour partager leurs exploits. En effet, le boîtier de la montre peut être retiré du bracelet et fixé à un accessoire permettant de l’attacher à ses vêtements. Bien que la qualité de la caméra de la Neptune Pine n’est pas comparable à celle de la GoPro, la montre pourrait être utilisée de la même manière.

Contrairement à la Pebble ou à la Galaxy Gear de Samsung, la montre ne se contente pas d’être un deuxième écran où s’affichent des notifications. Il s’agit d’un téléphone Android à part entière, dans lequel on pourra insérer une carte SIM. Il sera également possible de connecter la Neptune Pine par l’entremise de son téléphone, via Blutooth ou Wi-Fi.

Le clavier tactile de la montre est petit et il n’est pas évident d’y écrire, mais Simon Tian m’a assuré que son équipe travaillait encore à peaufiner le clavier.

Le haut-parleur de l’appareil est assez puissant pour avoir une conversation sans devoir garder son poignet à hauteur du visage. La qualité sonore est satisfaisante, mais ceux qui utiliseront la Neptune sans oreillette devront s’accommoder du fait que leurs conversations ne seront pas privées.

Pour le reste, la Neptune Pine ne diffère pas beaucoup d’un téléphone Android moyen de gamme et affiche une performance suffisante.

La durée de vie de la batterie, qui est selon moi l’un des principaux obstacles au succès des montres intelligentes, n’est pas mal compte tenu de la puissance de l’appareil. L’appareil aurait une autonomie de 120 heures en veille, de 8 heures de voix ou de 7 heures d’utilisation d’Internet via le Wi-Fi.

Je serais surpris que la Neptune Pine devienne un accessoire de mode. Malgré tout, l’appareil est un produit avant-gardiste, bien construit, qui permettra aux amateurs de techno d’explorer les possibilités de l’ère post-téléphone intelligent sans se ruiner.

 

À propos de ce blogue

DE ZÉRO À UN MILLION est le blogue de Julien Brault, qui a fondé la start-up Hardbacon en juin 2016. L’ancien journaliste de Les Affaires relate ici chaque semaine comment il transforme une idée en entreprise. Dans ce blogue, Julien Brault dévoile notamment chaque semaine ses revenus. Une démarche sans précédent qui est cohérente avec les aspirations de Hardbacon, qui vise à aider les gens à investir intelligemment en faisant voler en éclat le tabou de l’argent. Ce blogue sera ainsi alimenté jusqu’à ce que Hardbacon, qui n’avait aucun revenu lors de la publication du premier billet, génère un million de dollars en revenu annuel.

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