La filiale Quebecor World, qui fut l'un des principaux imprimeurs nord-américains à la suite de plusieurs acquisitions, a terminé son aventure devant une cour de faillite en 2009.
Quebecor World était alors très endettée, aux prises avec un excès de capacité de production et des ateliers peu efficaces. PKP aurait-il pu éviter sa déconfiture ? Constatons simplement que ses principaux concurrents ont survécu.
Revenons au Canada. Jusqu'à ce que Québecor, alors dirigée par PKP, s'aventure à lancer des hebdomadaires dans les marchés dominés par Transcontinental (éditeur de Les Affaires) il y a environ cinq ans et que cette stratégie fasse s'effondrer les prix de la publicité dans ces marchés, chaque groupe de presse tirait assez bien son épingle du jeu. Cette guerre fut si catastrophique que Québecor a dû rendre les armes et vendre ses publications à sa rivale, une transaction qui a été conclue en 2014.
La bouée de la Caisse de dépôt
Aujourd'hui, Québecor a peu à voir avec la société dont a hérité PKP. Elle possède toujours les quotidiens de Montréal et de Québec, mais surtout, elle contrôle le Groupe Vidéotron, acquis grâce à un appui financier déterminant de la Caisse de dépôt et placement du Québec. PKP partage le succès de Vidéotron avec Robert Dépatie, qui a été le chef de la direction pendant une dizaine d'années.
La question qui tue : que serait Québecor sans l'acquisition de Vidéotron, qui contrôlait déjà le Groupe TVA, et après la faillite spectaculaire de Quebecor World ? Les avis sont très partagés, mais il est sûr que Québecor serait une entreprise tout autre et beaucoup plus petite. Après avoir été vue comme un imprimeur et un éditeur de journaux, Québecor est devenue une société de communications (câblodistribution, télédiffusion, médias, divertissement).
PKP a été béni des dieux. Né avec une cuillère d'argent dans la bouche et désigné par son père pour diriger l'empire familial, il a été choisi par l'État en 2000 pour assurer la destinée de Vidéotron et de TVA. Les bonzes du PQ sont maintenant prêts à lui confier les rênes de leur parti.
Si les militants péquistes l'élisent à la tête du parti, PKP devra régler un enjeu majeur : l'incompatibilité d'être à la fois chef du PQ et prétendant au poste de premier ministre, et propriétaire d'un empire de presse.
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L'historique camp minier Horne, qui a été le moteur économique de Rouyn-Noranda de 1927 à 1976, pourrait renaître. Tel est l'objectif de Falco, une petite minière dont Osisko Gold Royalties détient 11 % des parts. Falco compte exploiter un gisement polymétallique. Le président du conseil est Sean Roosen, qui a dirigé le développement, au coût de 1 G$, de la mine Canadian Malartic. Falco est dirigée par Luc Lessard, un autre pilier de la mine de Malartic.
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Target Canada a utilisé la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies pour régler sa liquidation. C'est un détournement de l'objectif de cette loi, qui est de permettre à une société en difficulté de se restructurer pour relancer ses activités. Le géant américain devrait assumer les engagements financiers de sa filiale.