La dissolution d’un FNB : rien d’alarmant

Publié le 02/12/2013 à 12:04

La dissolution d’un FNB : rien d’alarmant

Publié le 02/12/2013 à 12:04

BLOGUE. J’ai déjà mentionné qu’avec presque 300 FNB au Canada, il y a clairement une offre excessive dans certaines classes d’actif ce qui devrait se traduire par la dissolution de certains FNB non rentables. Sachant qu’un FNB doit avoir au moins 30 M$ d’actif pour être rentable (à titre indicatif seulement), ce n’est pas une surprise que certains fournisseurs aient annoncé la dissolution prochaine de certains FNB.

Horizons ETF vient d’annoncer la dissolution de 3 FNB en janvier prochain, un sur le dollar australien (ASD) et 2 FNB avec levier sur le cuivre (HKU et HKD). De son côté, BMO Gestion d’actifs a déjà annoncé la dissolution prochaine de ses 4 FNB de produits de base utilisant des contrats à terme (ZCE, ZCA, ZCB, ZCP). Ces 6 FNB représentent collectivement moins de 30 M$ d’actifs sous gestion.

Quel est l’impact de ces dissolutions pour les porteurs de parts? En fait, dans la majorité des cas l’impact le plus important sera la nécessité de réinvestir son argent dans d’autres produits. Pour ceux qui détiennent ces FNB dans des comptes non enregistrés, la dissolution sera considérée comme une disposition et entrainera la réalisation d’un gain ou d’une perte en capital. Les investisseurs recevront la juste valeur marchande des actifs sous-jacents, soit généralement la valeur du FNB à la date de la dissolution.

En regardant les types de FNB qui sont dissous, on se rend vite compte qu’il y a une certaine constance. La majorité des FNB dissous ont peu d’actifs, utilisent souvent du levier, procurent une exposition très ciblée, ont des frais sont plus élevés que la moyenne et investissent dans des classes d’actifs plutôt spéculatives. Bref, des FNB qui ont été créés pour répondre à un besoin à court terme, à un engouement, souvent temporaire, dans certaines stratégies ou secteurs de l’économie après des rendements extraordinaires.

Si vous suivez mon blogue depuis quelque temps, vous savez que je préfère des actifs pour lesquels il y a des raisons fondamentales, structurelles qui peuvent justifier un certain rendement à long terme. Les FNB de contrats à terme et à levier ne font pas partie de ces actifs.

 N’hésitez pas à m’écrire si vous avez des questions ou si vous aimeriez que j’aborde un sujet particulier dans ce blogue.

Invitation

Pour en savoir plus sur les FNB, je vous invite à un séminaire à Sherbrooke offert gratuitement par Banque Nationale Courtage direct, mercredi le 4 décembre 2013, à 19h00.

Au plaisir de vous rencontrer sur place,

Abonnez-vous à notre liste d’envoi des nouvelles de Placements Idema en visitant notre site web.

Complétez notre Analyse gratuite et essayez notre Service autonome ou suivez-nous aussi sur Twitter et facebook.

À propos de ce blogue

Ian Gascon est président de Placements Idema (www.idema.ca), une entreprise dynamique et innovatrice qui offre la première solution de conseils en placements en ligne indépendante, personnalisée et à faible coût. Une approche systématique à long terme combinée à l’utilisation de fonds négociés en bourse (FNB) permet d’offrir des portefeuilles adaptés tant pour les besoins des investisseurs autonomes que pour les investisseurs recherchant une gestion de portefeuille clés en main. « Les FNB démystifiés » est le premier blogue francophone dédié aux fonds négociés en bourse au Canada. 

À propos de ce blogue

Ian Gascon est président de Placements Idema (www.idema.ca), un gestionnaire de portefeuille qui propose des solutions de placements personnalisées, à faible coût et utilisant des fonds négociés en bourse (FNB). «Les FNB démystifiés» est le premier blogue francophone dédié aux fonds négociés en bourse au Canada et Placements Idema est la première société au Canada à avoir lancé un service en ligne de gestion de portefeuille, maintenant mieux connu sous le terme «robot-conseiller».

Ian Gascon

Blogues similaires

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.