Le Salon 1861 et l'heureux mélange des affaires

Offert par Les Affaires


Édition du 14 Novembre 2015

Le Salon 1861 et l'heureux mélange des affaires

Offert par Les Affaires


Édition du 14 Novembre 2015

J'y ai mis les pieds pour la première fois fin août. Il y avait tellement de poussière que j'y suis entrée le nez pincé et la tête baissée. À l'intérieur, de gros débris jonchaient le sol et plusieurs ouvriers s'affairaient à construire des cloisons et des planchers. «Ça sera prêt en octobre!» m'a lancé Natalie Voland avec confiance. Oui sûrement, lui ai-je répondu, plutôt sceptique, tandis qu'elle me faisait faire le tour du propriétaire.

La propriété en question est... une église. L'église Saint-Joseph, dans le quartier de la Petite-Bourgogne, à Montréal. Natalie Voland, par sa firme Gestion immobilière Quo Vadis, l'a achetée pour en faire un laboratoire urbain hors norme: un espace collaboratif unique où entrepreneurs, universitaires, organismes communautaires, le privé et le public se mélangent. Tout part de l'idée que l'amalgame des univers conduit à une créativité exceptionnelle, essentielle pour assurer notre développement économique. Le lieu porte aujourd'hui le nom de Salon 1861, en référence à l'année de construction de l'église.

Séduit par l'approche, malgré l'immense chantier à quelques semaines de l'inauguration de l'espace, Les Affaires s'est prêté au jeu. Le 21 octobre, nous avons invité au Salon 1861 trente dirigeants aux parcours variés. L'objectif: brasser des idées pour rédiger rien de moins que «les 10 commandements du monde des affaires du 21e siècle». Je les remercie chaleureusement. Grâce à la diversité de leurs expériences et de leurs expertises, cette rencontre a donné lieu à de riches débats. Et il n'y avait plus de poussière...

C'est le fruit de leur travail que vous retrouvez cette semaine dans Les Affaires. Il s'agit d'une «boussole morale pour aider les dirigeants», résume notre journaliste et chroniqueuse Diane Bérard, qui est à l'origine de ce projet. Un projet qui prend la forme d'une grande affiche si vous dépliez la Une du journal. À mettre en évidence dans votre entreprise.

L'initiative des «10 commandements» s'inscrit dans l'esprit du Salon 1861, issu lui-même de Je vois Montréal. Instauré par L. Jacques Ménard, président de BMO Groupe financier au Québec, ce grand mouvement citoyen lancé il y a un an porte aujourd'hui le nom de Je fais Montréal, histoire de s'assurer que les 180 projets lancés aboutissent. Le Salon 1861 est l'un des premiers projets livrés. La recette de Natalie? «Rêve de l'impossible, entoure-toi de personnes fantastiques et fais en sorte que ces rêves deviennent réalité», m'a-t-elle résumé. Bref, du rêve, de la passion et du courage. Des ingrédients essentiels à tout dirigeant qui veut réussir.

Éditrice adjointe et rédactrice en chef,
Groupe Les Affaires
geraldine.martin@tc.tc

Suivez Géraldine Martin sur Twitter @martingeraldine

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