Qui dit silos dit solitude... Photo: DR

BLOGUE INVITÉ. Depuis nombre d’années, les entreprises ne cessent de revoir l’organisation du travail ; et ce, pour des raisons d’efficacité opérationnelle, d’optimisation des processus, d’innovation, de réduction des coûts, ou encore de compensation de la hausse significative des attentes qu’elles ont envers leur gestionnaires. Ce faisant, elles créent des espaces de travail collaboratifs et rebâtissent les structures organisationnelles, histoire de briser les silos et de créer davantage de synergie transversale entre les départements, les divisions et les unités d’affaires.

Tout cela se traduit souvent par la mise sur pied d’une quantité faramineuse de comités, de communautés de pratique, voire de mécanismes de bonification, l’objectif étant d’inciter les gestionnaires et leurs équipes à mieux travailler ensemble. Mais voilà, on ne compte plus maintenant le nombre de gestionnaires qui dénoncent cette façon de faire, invoquant les longues heures passées en rencontres futiles.

De fait, malgré tous ces efforts empreints de bonnes intentions, force est de constater que la collaboration demeure en surface, et qu’en réalité chacun travaille toujours en silo. Résultat : les bénéfices escomptés ne sont pas au rendez-vous, et ça a un impact direct sur l’agilité de l’entreprise.

Que faire ? Une solution saute aux yeux, même si elles peut paraître a priori complexe à mettre en œuvre, car elle demande du temps et de la constance : bâtir la confiance.

- Bâtir la confiance entre les gestionnaires d’une équipe de gestion, même si plusieurs individus ont un esprit de compétition, cherchant à se faire remarquer et à grimper l’échelle hiérarchique.

- Bâtir la confiance entre des gestionnaires de différents départements, même s’ils croient que leur département est plus important et stratégique que celui du voisin.

- Bâtir la confiance entre des gestionnaires de différentes unités d’affaires, même si leurs patrons respectifs entretiennent des relations tendues, voire hostiles.

- Bâtir la confiance entre des humains, peu importe leur rôle et leur niveau hiérarchique, même s’ils évoluent dans un climat tendu, où le jugement est omniprésent et dans lequel nul n’a droit à l’erreur.

Parce qu’il y a toujours une solution, je vous invite à, dans un premier temps, poser un réel diagnostic des niveaux de confiance individuel et collectif entre gestionnaires et employés que vous voulez faire travailler ensemble. Dans un second temps, la théorie des petits pas et des petits succès sera de mise pour instaurer un climat favorable à l’émergence de la confiance. Et ce, bien entendu, de préférence sous la supervision d’un coach professionnel certifié, car le coaching spécialisé permet d’atteindre des résultats plus rapidement et efficacement.