BLOGUE. Si vous êtes comme moi, vous avez des projets et des aspirations de plus ou moins grande envergure dans toutes les sphères de votre vie.

Certains de ces projets sont peut-être à l’étape de la planification ou même de la réalisation. Par exemple, peut-être que vous aspirez actuellement à changer d’emploi. Vous avez peut-être même débuté votre recherche d’entreprises cibles et avez mis à jour votre curriculum vitae.

Vous trouvez sur un site spécialisé votre emploi « de rêve » à moins de 20 minutes de transport de votre domicile. C’est presque trop beau pour être vrai dites-vous…

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C’est à cet instant précis que les pensées et émotions d’auto-sabotage conscientes, semi-conscientes et la plupart du temps inconscientes entrent en scène. Pourquoi cet emploi ne pourrait-il pas être pour vous à cette étape de votre cheminement professionnel et personnel ?

C’est alors que vous vous dites: ils ne m’appelleront pas en entrevue. Ils vont recevoir des centaines de curriculum vitae.

Si vous êtes invité en entrevue, vous vous direz : « je ne veux pas me faire trop d’espoir pour ne pas être déçu mais j’espère vraiment obtenir le poste ».

Ultimement, à chaque fois que vous tentez de vous protéger au cas où vous n’obtiendriez pas ce à quoi vous aspirez, vous vous éloignez de ce que vous voulez vraiment.

Les pensées et émotions à connotation « négatives » supposément programmées dans notre inconscient pour nous « protéger » de sentiments et émotions associées à la tristesse et à la déception sont souvent beaucoup plus subtiles et néfastes que l’on croit.

Je peux témoigner moi-même être une grande optimiste. Cela ne m’empêche pas de prévoir les risques associés à mes projets avec des plans B.

Généralement, une fois le plan B en place, je m’attarde au plan A avec persévérance et enthousiasme. Par contre, j’avoue avoir été consciente à quelques reprises dans les dernières semaines que pour ne pas être déçue, triste ou par peur de ne pas être choisie, une petite voix me disait : « cela se pourrait qu’ils ne te rappellent pas » ou encore un sentiment d’imposteur me faisait perdre une partie de ma confiance en ma capacité de réaliser le projet.

Si je suis trop préoccupée et que je ne prends pas le temps d’être tranquille quelques minutes à chaque jour, je ne pourrai être pleinement consciente du manège d’auto-sabotage qui est en train de s’installer en moi et par conséquent, autour de moi.

C’est alors, qu’au fil des jours, sans trop m’en rendre compte, je vais mettre d’avantage d’énergie et d’effort sur mon plan B que sur mon plan A afin de ne pas être déçue s’il ne se manifeste pas comme prévu.

En définitive, j’aurai effectivement mis mon attention ailleurs que sur ce que je veux vraiment (le plan A). Où notre attention va, notre énergie va…

On peut avoir un discours très positif en utilisant un ton résolument optimiste face à notre projet et être intérieurement en train de trouver cent raisons pour lesquelles nous ne l’obtiendrons pas.

C’est en étant d’avantage dans une posture d’observateur de nous-même que nous pouvons avoir accès aux messages subtils que nous nous envoyons ainsi qu’aux autres, trop souvent malgré nous.

Réagissez! Dans quelle mesure vous reconnaissez-vous dans ce qui est décrit plus haut ?

Bonne semaine !

Pour vous, chers lecteurs du blogue « Regard du coach », voici une invitation gratuite.

En 2014, j’ai choisi d’accompagner gratuitement et en mode virtuel tous ceux qui veulent réaliser la démarche d’autocoaching à partir de mon livre : « Oser le Monde en Soi : Choisir d’être et agir en leader authentique ». C’est ma façon de partager ma conviction voulant que plus il y aura de personnes ayant choisi d’être et agir en leaders authentiques dans le monde, moins nous serons témoins de conflits et de souffrances inutiles. Par conséquent, il y aura plus de respect relativement à la différence de l’autre et de collaboration en vue d’une performance individuelle et organisationnelle accrue.

Je vous invite donc à vous joindre aux 3425 personnes qui ont déjà dit « oui » à cette invitation à l’échelle de la francophonie. Pour ce faire, cliquez sur le bouton « J’aime » de la page Facebook d’UniVers Un Monde en Soi et visitez la page quotidiennement pour y trouver des sources d’inspiration, des références ainsi qu’un groupe de personnes engagées. Mon intention est que cette démarche audacieuse et utile soit plus simple à démarrer et à poursuivre.

Faites circuler la bonne nouvelle si le cœur vous en dit!

À bientôt!