BLOGUE. Après presque deux mois de silence radio, je vous reviens cette semaine avec deux thèmes qui sont sur presque toutes les lèvres par les temps qui courent : Leadership et coaching.
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Au sein des organisations, il n’est plus exceptionnel de voir des programmes destinés à développer les compétences de leadership des gestionnaires de la relève et ceux qui sont déjà en postes. Les universités et firmes spécialisées offrent des sessions publiques et des programmes accrédités et sur mesure pour permettre le développement des compétences et habiletés trop souvent appelés « soft ».
Les experts s’entendent pour dire que les programmes de formation ont leur place dans le développement des compétences de leadership. Par contre, s’ils ne sont pas jumelés à une démarche qui optimise le réel transfert d’apprentissage des notions apprises en classe (virtuelle ou en présentielle), le retour sur investissement des sommes et énergies investies ne sera pas au rendez-vous.
Du côté des employés, qu’ils soient dans un rôle d’employé spécialisé, de techniciens ou de professionnels, sans être dans un rôle de leader d’équipe officiel, ils se rendent à l’évidence que pour influencer et accomplir leurs différents mandats et projets, ils doivent agir en utilisant le même « kit » de compétences que ceux que l'on attribut habituellement aux leaders d'équipe.
Il n’est pas surprenant que la Société Québécoise de Psychologie du Travail et des Organisations (SQPTO) ait choisi le thème : « Les différents visages du Leadership » pour son 17ème colloque annuel au début du mois. Durant deux jours, il y a eu plus de 20 conférences pour nous aider à comprendre comment optimiser le développement, les compétences et habiletés de leadership des gestionnaires et des employés. Plusieurs entreprises ont présenté comment elles ont réussi à passer du discours à l’action avec des résultats tangibles intéressants.
La présentation des professeurs Jean-Sébastien Boudrias, professeur agrégé au département de Psychologie de l’Université de Montréal et d’Éric Brunelle, professeur agrégé à HEC-Montréal et directeur et rédacteur en cher de la revue Gestion, m’a beaucoup interpelé. Ils nous ont présenté les résultats d’une étude qui démontre que nous avons tous le potentiel d’être un leader que la littérature nomme « transformationnel ». En d’autres termes, nous avons tous le potentiel de motiver nos partenaires et collaborateurs à passer outre leur intérêt personnel afin de travailler pour le bien collectif de l’organisation, dans la mesure ou le contexte organisationnel est favorable à l’exercice de ce type de leadership. Le gestionnaire ou le professionnel en situation de leadership d’influence, ne peut agir seul dans un contexte qui ne lui offre pas un effet de levier pour optimiser l’impact de ses actions.
Il est important que le gestionnaire ou le professionnel qui veut être et agir en leader en respectant qui il est, tout en étant en adéquation avec les valeurs et la culture organisationnelle dans laquelle il évolue, soit en mesure de décoder en temps réel tous ces éléments d’informations souvent complexes, et qui évoluent et changent perpétuellement.
C’est là où la notion de coaching prend tout son sens. Sachant que l’on possède en nous ce qu’il faut pour être un bon leader d’équipe qui influence et suscite l’engagement de ses collaborateurs, le gestionnaire actuel ou de la relève se doit d’expérimenter le tout dans la « vraie vie » en plus de suivre une formation pertinente. Celui qui choisira d’être accompagné par un coach professionnel accrédité gagnera en réelle confiance plus efficacement et rapidement que s’il n’a pas l’opportunité de prendre du recul sur ses bons et moins bons coups.
Pour passer du discours à l’action
Sous le thème « Expérience coaching », se tiendra cette année, du 19 au 25 mai, la Semaine internationale du coaching pilotée par l’International Coach Federation (ICF). Cet événement annuel a lieu dans une centaine de pays à travers le monde où l’ICF est présente. Il vise à faire connaître la pratique du coaching auprès du public en général par des activités variées.
L’ICF compte plus de 25 000 membres coachs à travers le monde dont environ 500 au Québec. Le chapitre québécois, ICF Québec, mettra de l’avant tout au long de cette Semaine internationale du coaching plusieurs initiatives visant à démystifier le coaching, une méthode d’accompagnement personnalisé de plus en plus utilisée par les individus et les organisations, tant pour le développement personnel que professionnel.
Des coachs de l’ICF, seront présents à des kiosques d’information ou offriront des sessions brèves de coaching pro-bono dans quelques villes du Québec pour renseigner le public et le milieu des affaires sur le coaching. Pour informations additionnelles sur les activités veuillez vous rendre sur le site web d’ICF Québec.
De courtes vidéos d’information sur le coaching, où des chercheurs du Québec nous partagent le fruit de leurs études sur le coaching, seront aussi disponibles sur le site web d’ICF Québec dès le 20 mai.
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En 2014, j’ai choisi d’accompagner gratuitement et en mode virtuel tous ceux qui veulent réaliser la démarche d’autocoaching : Oser le Monde en Soi. C’est ma façon de partager ma conviction voulant que plus il y aura de leaders authentiques, moins on verra de conflits et de souffrances inutiles. Par conséquent, il y aura plus de respect relativement à la différence de l’autre et de collaboration en vue d’une performance individuelle et organisationnelle accrue.
Je vous invite donc à vous joindre aux 3 200 personnes qui ont déjà dit « oui » à cette invitation à l’échelle de la francophonie. Pour ce faire, cliquez sur le bouton « J’aime » de la page Facebook d’UniVers Un Monde en Soi et visitez la page quotidiennement pour y trouver des sources d’inspiration, des références ainsi qu’un groupe de personnes engagées. Mon intention est que cette démarche audacieuse et utile soit plus simple à démarrer et à poursuivre.
Faites circuler la bonne nouvelle si le cœur vous en dit!
