(Photo: 123rf.com)
Je m’inspire cette semaine d’un texte publié par la Revue Gestion de HEC-Montréal qui nous dévoile les résultats d’une étude à savoir lequel des profils (généraliste ou spécialiste) attire davantage les employeurs et offre une plus importante rémunération.
Au-delà de la question de l’employabilité et de la rémunération, je vous invite à vous poser la question honnêtement: êtes-vous davantage généraliste ou spécialiste?
Vous remarquerez que j’ai posé ma question avec le verbe être et non le verbe avoir. En effet, vous pourriez «avoir» développé un profil de spécialiste et «être» généraliste ou l’inverse…
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L’impact de ne pas être sur la bonne chaise, on le sait, coute beaucoup en énergie. Nous sommes généralement «capables» de nous adapter à un poste de généraliste ou de spécialiste mais que «préférez-vous»?
En terminant mon baccalauréat en relations industrielles, j’étais très attirée par les relations de travail. Après un stage à la Ville de Montréal où j’avais été dans le feu de l’action avec les négociations de conventions collectives épiques des cols bleus et des pompiers (je vous ramène ici en 1995), on m’avait conseillé d’entamer un MBA-profil recherche pour me spécialiser en relations de travail. J’ai été accepté… et trois mois plus tard, je décrochais pour la première fois de ma vie avec un sentiment d’échec et une estime de moi dans les talons.
Cinq and plus tard, alors que j’occupais un poste de généraliste en ressources humaines, ma patronne me propose un poste de spécialiste en développement organisationnel. J’ai d’abord eu «peur» de retomber dans une spécialité. J’ai découvert un champ d’expertise où c’est possible de développer une expertise tout en demeurant généraliste. Certains de mes collègues ont choisi de se spécialiser dans une des sphères du développement organisationnel alors que d’autres, oscillent entre les différents mandats.
Nous avons besoin des deux profils au sein de nos organisations. Comme c’est souvent le cas, le profil spécialiste envie le profil généraliste et vice-versa.
Je vous invite à réfléchir à ces quelques questions afin de voir, à cette étape de votre cheminement professionnel, à quel endroit vous vous situez sur l’échelle de spécialiste à généraliste.
- Préférez-vous lire et connaître un sujet en profondeur ou en connaître suffisamment pour le fouiller davantage seulement en cas de besoin?
-Avez-vous l’impression que votre document pourrait toujours être améliorer ou vous êtes à l’aise avec un travail « correct » compte tenu de l’échéancier et des autres contraintes dont vous disposiez?
-À l’école, étiez-vous attirés par les cours de culture générale ou les cours de spécialités?
-Êtes-vous davantage conceptuel ou pratique et concret?
-Avez-vous tendance à apprécier davantage être assigné à des mandats et les démarches qui demandent plusieurs mois ou années avant d’être complètement réalisées ou vous préférez les projets de plus courtes durée?
-Recherchez-vous spontanément des activités de développement spécifiques à votre expertise ou vous préférez les formations qui vous permettront d’élargir la portée de votre expertise?
Tant qu’à votre employabilité et à votre rémunération, je vous prédis que si vous êtes assis sur la bonne chaise, au sein de la bonne organisation, vous obtiendrez tout le succès que vous souhaitez.
