Comment accepter totalement la différence de l'autre?

Publié le 16/05/2015 à 10:20

Comment accepter totalement la différence de l'autre?

Publié le 16/05/2015 à 10:20

Cette semaine, alors que j’enseignais à un groupe de gestionnaires, une participante m’interpelle pour savoir comment accepter les différences culturelles et générationnelles.

J’ai retourné la question au groupe pour utiliser la puissance de l’intelligence collective.

Voici le résumé de nos échanges.

Nous avons d’abord admis qu’avant même de nous questionner sur comment accepter les différences culturelles et générationnelles présentes, par exemple dans notre milieu de travail, il nous faut prendre conscience que nous sommes tous différents les uns des autres.  Nous avons donc un devoir d’ouverture envers l’autre pour l’accepter tel qu’il est.

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Comment développer notre ouverture à l’autre ai-je demandé au groupe ?

D’abord en assumant qui nous sommes a lancé un participant.

C’est donc dire que si nous sommes davantage conscients de nos préférences individuelles au niveau de notre personnalité, de nos valeurs, de nos motivations, de nos talents, de nos croyances et que nous assumons que nous avons des préjugés et des dérailleurs, partir à la rencontre de l’autre devient moins menaçant pour notre ego.

Qu’en pensez-vous ?

Une participante a retrouvé une citation puissante sur les générations. 

« Notre jeunesse [...] est mal élevée, elle se moque de l'autorité et n'a aucune espèce de respect pour les anciens. Nos enfants d'aujourd'hui [...] ne se lèvent pas quand un vieillard entre dans la pièce, ils répondent à leurs parents et bavardent au lieu de travailler. Ils sont tout simplement mauvais. »

De quelle génération est-il question dans cet extrait nous a-t-elle demandé ?

Certains ont répondu que cette citation devait avoir été écrite pour parler des boomers, d’autres ont répliqué que c’était à l’endroit de la génération « X » et d’autres ont admis qu’ils pensaient exactement cela de la génération « Y ».

Ce serait Platon qui aurait mis cette citation dans la bouche de Socrate dans un dialogue appellé "La République".

La conclusion de notre échange fut que pour mieux accepter les différences culturelles et générationnelles tant au travail que dans notre voisinage, il faut d’abord accepter de suspendre notre jugement lorsque nous interagissons avec l’autre afin de ne pas tenter de convaincre l’autre, consciemment ou inconsciemment, par nos paroles ou nos actions que nos valeurs, nos motivations, nos croyances sont celles auxquelles l’autre devrait adhérer.

Pour suspendre notre jugement envers l’autre, il faut d’abord suspendre notre jugement envers nous-même. Cela revient aux deux premiers accords toltèques de Don Miguel Ruiz : 

1. Que votre parole soit impeccable.

"Miguel Ruiz rappelle le pouvoir du verbe sur le psychisme. La parole est un outil qui peut détruire, ou construire. Contrairement à ce que nous croyons souvent, les mots ont du poids : ils agissent sur la réalité".

2. N’en faites jamais une affaire personnelle.

"Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles".

"Les paroles et les actes de l’autre ne nous concernent pas en propre. Ils lui appartiennent, parce qu’ils sont l’expression de ses propres croyances".

Ainsi, nous tendons vers un mode de vie qui nous permet d’accepter totalement la différence de l’autre sans pour autant mettre en veilleuse qui nous sommes réellement, au contraire. 

À propos de ce blogue

Vous faites face à des défis complexes ? Geneviève Desautels dévoile ici des cas réels auxquels des dirigeants ont été exposés. Et puisqu’il y a toujours une solution, la saine distance et l’expertise de la consultante, coach certifiée, présidente d'Amplio Stratégies, illuxi et Examen Dux, éclaireront votre prise de décision.

Geneviève Desautels

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