Cinq moyens pour se préparer à vivre un échec

Publié le 03/04/2016 à 09:31

Cinq moyens pour se préparer à vivre un échec

Publié le 03/04/2016 à 09:31

(Photo: iStock)

J’ai participé au Fail Camp hier qui avait lieu à Montréal. Cet événement très différent et ultra pertinent nous permet d’entendre des personnalités publiques de différents milieux nous entretenir sur comment l’échec a été un moyen d’apprentissage et comment ils vivent avec cette peur qui est présente chacun de nous.

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J’ai été particulièrement touchée par les témoignages authentiques de Anne Marcotte  et de Jean-Martin Aussant.

Anne Marcotte a abordé la notion d’échec sous la dimension personnelle et intime alors que Jean-Martin Aussant nous a parlé de comment la peur d’échouer peut faire émerger des comportements d’autosabotage.

Ils m’ont tous les deux aidé à prendre conscience que la peur de l’échec est souvent plus importante lorsque l’on a vécu un ou plusieurs succès que lorsque nous sommes en quête de notre premier succès et que on a l’impression de n’avoir rien à perdre et/ou que les projecteurs ne sont pas encore sur nous. 

Ce qui est formidable avec le Fail Camp est que tout est fait pour que les conférenciers nous parlent authentiquement de sujets qui nous permettent de comprendre que peu importe notre profession et dans quelle organisation nous œuvrons, nous sommes tous humains avec autant de côté d’ombre que de côté de lumière.

Je pourrais poursuivre en vous faisant un résumé des propos des autres très bons conférenciers qui étaient présents mais je choisis aujourd’hui de vous partager les cinq moyens que nous a présenté Philippe Bertrand pour nous préparer à vivre l’échec. Philippe Bertrand est un entrepreneur en série qui assume et accepte que plusieurs de ses projets d’affaires n’ont pas fonctionné. Il nous a offert une belle leçon d’humilité inspirante. J’étais intéressée aux propos de Philippe Bertrand, car je n’ai jamais pensé me préparer à vivre un échec. Au contraire, j’ai tendance à faire comme si ça ne se pouvait pas…

J’ai compris l’importance de se préparer à l’échec en comparant cette idée au voyage autour du monde que j’ai fait en 2005-2006 pour lequel nous nous sommes toujours félicités d’avoir pris le temps de préparer notre retour.  

L’échec est inévitable comme le retour d'un long voyage. On a le choix de s’y préparer ou de foncer dans le mur sans l’équipement nécessaire pour nous protéger physiquement et émotionnellement. Il est donc essentiel de faire de bonnes planifications incluant notre plan d’urgence en cas de besoin.

Voici donc en vrac les cinq moyens que nous a partagés Philippe Bertrand :

Être présent à soi et à notre environnement pour voir le mur arriver à l’avance. 

Apprendre à demander de l’aide. Parfois, l’aide c’est une oreille attentive d’un ami.

En cas de crise, se payer en premier. Nous sommes le moyeu de notre moi inc. ou de notre entreprise. Il nous faut avoir ce qu’il nous faut pour poursuivre nos opérations pour se sortir de la crise.

Être vigilant pour ne pas que les activités « relaxantes » deviennent nocives. Il est même sage de diminuer nos activités qui ont le potentiel d’être de mauvais exutoires en cas de stress intense. Cela fait écho à mon article sur comment reconnaître nos fuites et ce que nous voulons fuir.

Trouvez-vous une passion pour ralentir au quotidien. Même les personnes les plus énergiques doivent ralentir pour performer de façon durable et saine.

Ma question pour vous chers lecteurs :

Si on se prépare mieux à vivre les échecs, aurons-nous davantage le courage d’oser ?

Bonne réflexion !

 

À propos de ce blogue

Vous faites face à des défis complexes ? Geneviève Desautels dévoile ici des cas réels auxquels des dirigeants ont été exposés. Et puisqu’il y a toujours une solution, la saine distance et l’expertise de la consultante, coach certifiée, présidente d'Amplio Stratégies, illuxi et Examen Dux, éclaireront votre prise de décision.

Geneviève Desautels

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