Dans mon rituel de planification stratégique personnelle, j’inclus tous les ans une portion développement personnel et professionnel. C’est ainsi que je choisis de prendre en charge ma responsabilité face à mon développement. C’est mon truc pour conserver mon « moi inc. » à jour sur le plan des connaissances et des nouvelles tendances dans mon champ d’expertise et pour m’offrir un temps de recul pour investir dans mon principal instrument de travail: moi-même.

Cette année, j’ai trois activités de développement sur ma liste.  La première a débuté hier soir au Centre de Ressourcement Robert Savoie.  J’ai connu Robert grâce à un projet d’affaires sur lequel nous collaborons. Je sais qu’il est homme authentique qui a vécu plusieurs des concepts associés au leadership authentique bien avant d’en connaître les fondements conceptuels et théoriques. C’est le côté pratique et pragmatique de ses formations qu’il met à l’avant plan dans ses ateliers. C’est ainsi qu’il reçoit dans son centre des individus prêts à investir dans leur cheminement personnel sachant très bien que cela aura un impact direct sur leur vie professionnelle et dans les autres sphères de leur vie.

Hier soir Robert a parlé de l’importance de « marcher dans la direction de nos peurs ». Cette phrase a été marquante pour moi, car bien que je sois assez familière avec l’idée de reconnaître mes peurs et de tenter au mieux de les accepter pour les dissoudre, l’idée d’aller explorer le chemin que nous propose nos peurs n’était pas mon premier réflexe.

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En tant que fille d’action qui aime enclencher le mouvement rapidement après avoir fait une prise de conscience, j’ai pris le temps de porter à ma conscience mes peurs les plus fréquentes. J’ai rapidement réalisé que je refuse très souvent la direction proposée par celles-ci, car j’ai l’impression qu’elles vont me faire faire un détour.

J’ai pris conscience que pour dissoudre mes peurs les plus fréquentes de façon durable, il serait intéressant d’aller voir ce qu’il y a dans la direction où elles veulent m’amener. 

Je vais certainement trouver des souffrances et des blessures que je devrai, à l’image des pelures d’oignon, aimer, accepter et honorer une par une pour les dissoudre.

Le chemin peut paraître long et sans fin. Par contre, comme je le dis souvent, les peurs et les souffrances sont là que l’on s’en occupe ou pas. Nous avons un choix conscient à faire en tant que leader authentique de notre propre vie : continuer de faire semblant d’ignorer en espérant que les impacts sur notre santé physique et psychologique ne seront pas trop grands ce qui se résume à s’en remettre au destin.  Nous pouvons aussi choisir d’aller explorer avec bienveillance notre « monde en soi » une étape à la fois et ainsi, prendre en main notre destinée.

J’ai fait mon choix depuis plusieurs années et j’ai maintenant un outil supplémentaire pour observer l’éveil de ma conscience pour poursuivre mon développement de façon durable.