Pourquoi SNC-Lavalin est de nouveau au tapis

Publié le 09/12/2014 à 18:20

Pourquoi SNC-Lavalin est de nouveau au tapis

Publié le 09/12/2014 à 18:20

Tout semblait pourtant aller comme sur des roulettes. Il y a quelques semaines encore, le titre de SNC-Lavalin était revenu à son sommet d'avant le dérapage de 2012. Le voilà malheureusement de nouveau au tapis. Peut-il se relever?

Deux choses ont particulièrement pesé sur l'action (de 58$ à 40,94$) au cours des dernières semaines: Jarislowsky Fraser et l'OPEP.

D'abord sur Jarislowsky.

Depuis quelques jours on chuchote sur les marchés que Jarislowsky Fraser, qui était à un certain moment le plus important actionnaire de SNC, a liquidé sa participation.

Si vous êtes abonnés à Bloomberg ou Reuters, vous noterez que la célèbre firme n'apparaît plus sur les terminaux dans la liste des principaux actionnaires de la société.

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Jarislowsky Fraser nous a cependant juré qu'elle détenait toujours une participation importante dans la société d'ingénierie.

L'imbroglio s'explique par le fait qu'au début février 2013, Jarislowsky a abaissé sa participation dans SNC à 9,9% du capital, tombant du coup sous le 10% réglementaire la forçant à déclarer ses transactions sur le titre.

Dans ces situations, les agences de recension ont pour politique d'effacer totalement la participation au bout d'un certain temps (après un an dans le cas de Bloomberg, nous a confirmé le confrère Frédéric Tomesco).

Certains diront qu'il faut faire un acte de foi dans la déclaration de Jarislowsky. C'est vrai, mais il n'y a pas non plus d'indication à l'effet que la firme ait allégé sa position depuis 2013.

Le plus important écueil: l'OPEP et un mauvais synchronisme

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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