Pouliot - La Presse+: le pari de Guy Crevier peut-il réussir?

Publié le 26/04/2013 à 09:43, mis à jour le 26/04/2013 à 09:43

Pouliot - La Presse+: le pari de Guy Crevier peut-il réussir?

Publié le 26/04/2013 à 09:43, mis à jour le 26/04/2013 à 09:43

Le poids des revenus Internet traditionnels

Le succès du projet iPad dépendra en majeure partie de la réponse des annonceurs aux publicités interactives, mais il dépendra aussi, en partie du moins, de la cannibalisation potentielle des publicités internet traditionnelles sur Cyberpresse.ca.

L'éditeur ne croit pas en une cannibalisation et estime que l'on cible des publics dans des moments d'activité différents et avec des comportements différents. L'utilisateur de Cyberpresse n'y va que pour quelques minutes et une publicité de bandeaux et de big box est la plus adéquate. Celui du iPad, passe beaucoup plus de temps et est dans une utilisation davantage prolongée, qui permet une publicité totalement différente et à prime.

À son avis, les revenus devraient demeurer stables chez Cyberpresse.

À quand la fin de La Presse papier?

On parlait en début de texte d'un « potentiel brut » de 90 M$ en diminution de coûts de papier, d'impression et de distribution, avec la disparition éventuelle de La Presse papier.

L'horizon de matérialisation du montant est incertain. Et, bien que l'on entende le glas sonner, il n'est pas ressorti clairement de l'entretien non plus que le papier disparaîtrait assurément.

Guy Crevier soutient que c'est le consommateur qui décidera de l'avenir du papier. « Si après un an, on a 125 000 abonnés, nous sommes encore dans un modèle qui est viable pour le journal. Les coûts de contenus sont faibles, on peut réduire les routes moins rentables. Si on en a 25 000 abonnés après un an et demi, deux ans, là, une décision devra être prise. »

Il y a quand même actuellement une explosion des coûts

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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